Le cœur que l'on vénère
nous fait voir une ombre
qui s'accroît toujours plus
la mort commune à tous
ni plus ni moins
dévêtus et même écorchés
nous vivons pourtant
si fort dans le souvenir
commun
aux confins de la
débauche ou dans
une forêt de plaintes
les caresses ou les
démons les plus durs
comme assister à
son absence se dérober
à la présence du pire
comme la cime qui affleure
à la conscience
vraie cicatrice à l’endroit
le plus sain celui que l’on
franchit
pour un seuil le choix final
de son inexistence
mais la perte ne
m’affleure plus