Pourvu que le temps
nous calme – qu’il
soulève les instants
inquiets torturés
ceux qu’il faut déminer
parce qu’ils finissent
toujours par –
enfin on ne sait jamais
ce qu’il adviendra –
des questions qui virent
à l’angoisse à force
d’interroger le vide
elle harasse le cœur
et la tête qu’elle
détourne de –
il n’y a pas de
solution immédiate
il n’y a que des instants
volés arrachés au
malheur –
Il n’y a que ça
des choses que
l’on prend à l
l’incertitude -