Rapporte-moi les absents
comble leurs émois -
la vie abrégée
résume-les à toi-seule
que mes repères
torturés s’évaporent -
qu’alors - en beau désespoir de
cause - je me tourne vers
ton futur - de l’existence
liée - de l’existence
commandée par ton
néant - au-delà je me
désole - alors que là
en toi je me recompose -
tu me rattrapes et me dessines
de tes doigts ...