lundi 27 février 2012

Full Of Pitfalls


Qu’il fasse un peu
moins froid dans
mes jambes. Qu’il
fasse un peu moins
mal, même si dans
le fond, on s’en
accommode. Même
si au fond, c’est une
question virtuelle.
A quelques encablures
d’ici, de ces fenêtres
ouvertes. A quelques
années encore de là,
quel chemin parcouru
quelle découverte ?
Au-dessus de tout
soupçon, de tout
remède irréversible.
Bien caché au fond
de la poche du blue-
jean. Comme des
jelly babies inoffensifs.
Sauf que ceux-là
peuvent tuer. Ou
précipiter la nuit.
Sauf que ceux-là
sont des bons à
tirer. Ou des pièges
admirables. Why ?
Just because...

jeudi 23 février 2012

Reminisce


Etrange à l’instar
de la guerre qui se
joue des mots
de passe. De ces
noms pour iden-
tifier. De ces codes
à conserver. Encore
des routes d’outre-
nuit et des modes
acharnées. The lines
are down – the lines are
down
. Saturées d’elles-
mêmes, de ces retours
comme des entailles,
dans un présent assombri.
C’est pourtant de cette
nuit que tombent les
éclats diodes et
chemins connectés.
Je ramasse comme je
peux un circuit, autour
de trois heures et des
poussières. A l’instar
de la guerre qui tue
le sommeil. Pour
le brancher sur un
organe, toujours
capable.

vendredi 17 février 2012

Unsettled


Une Ville Sans Nom 1946
Mise en ligne par YK.2

Sous les débris
toujours éteints
depuis des mois,
restés comme ça
pour n’éveiller
personne. Comme
un éloge imperceptible,
devenir et mourir.
Marchant à n’en
plus pouvoir, long-
temps sans doute,
des sources hors
d’atteinte. L’impor-
tance de ce que l’on
a fixé une fois pour
toute, des pertes
que l’on mesure
aux plaques émaillées,
donnant leurs
dernières...Au
profit d’ouvrages
au creux d’une main.
« Don’t cry no tears
around me »...

mercredi 15 février 2012

Broken Line


Plus tard au cœur
d’un déchirement,
proximité comme
un choc des mondes.
Un double front entre
un désordre et la
route, avant de consen-
tir au jour. Des rayons
infinis dans l’indifférence
un peu forcée...Ca
ressemble à cet air
réfugié, terrain vague
ce genre impitoyable.
Emporté par les
bruits parasites,
les éclairages oubliés,
les mains fatiguées.
Produisant des
narcotiques, qui se
répandent et renvoient
à la paix. Tu comprends ?
Ca fait désordre, une
erreur peut-être à la
bombe sur une séparation
grise. Cachant la mise
en chantier, des regrets
mais trop rudes, pour
finalement mettre à
terre. On préfère
parcourir, imposer
des négatifs. « Qui
descendent dans les
lieux du silence
»...

vendredi 10 février 2012

Body Clock


Ce qui attise
la mort, les tran-
chées, le monde
qu’on appelle, par
lucidité, que l’on saisit
inconscient. Face à
la perte sans cesse
recommencée,
comme la source
invisible, ses remous
renaissants. I’m fucked
I’m fucked. Parmi les
ombres, les arbres à
terre, j’entends
Distorsions, le son
Clinic, les portes
automatiques, ce
long couloir baignant
dans les choix, les
traitements. Je le
vois revenir, fondre
sur la rive, comme
on accède à sa
forme numérique,
un silence défectueux.

mercredi 8 février 2012

Vanishing Point


Quelque chose comme
une carence. Que l’on
tente d’apaiser, mais
qui poursuit son travail
inavoué. Au-delà d’un
certain seuil de to-
lérance, c’est fatal,
le risque est grand.
De n’en voir que le feu,
son cortège mordant
sur le weird. Un retard
inquiétant, quelque
chose qui se déclare...
Comme un organe
à la ramasse, une
pointe au milieu
de la poitrine. Un
genre comme ça.
Branché sur les
secteurs les
mieux desservis.
Toutes nos grâces
évanouies, aux terrasses
chauffées. Comme
on « a méprisé le rocher
de son salut
».

lundi 6 février 2012

In A Ruinous Condition


L’art de (se) descendre
en flammes, l’art d’en
terminer, avec toutes ces
fractions intérieures.
Down to the ground,
down to the ground.
Jusqu’aux bruits
nocturnes, des cris
étrangement…Jus-
qu’aux matins re-
doutables de vacille-
ments. Et d’autres
craintes étouffées.
C’est qu’il faut
donner le change,
atteindre un lieu
en pleine (re)cons-
truction, parfois
divergent. Des fois
non. Dans les ruines
de sa propre, comme
un vide à combler.
Un manque à conjurer,
dans cet art tiré
au cordeau, à l’orée
d’alcools comme de
mauvais rappels.
Down to the ground,
down to the ground.

mercredi 1 février 2012

City Terminal


Ca me tient à
cœur – ouvert plus
tard. Ca me tient
debout de moins
en moins. Pour
inventer - morceler
son enveloppe –
anatomie déserte
portant pantalon
slim – bras à découvert
comme offert, ici pas
de nouvelle ni d’
intrigue rejouée.
Temporaire à
dénaturer, comme
de la chair avec le
temps. Ca ne tient
qu’à la course, à
ces liaisons qui
quadrillent. A ces
types trop maigres,
on ne se demande
pas pourquoi. C’est
le sentiment du
danger
, la source
inépuisable, revenant
à la charge. Et pour
comble d’épreuve.