De là à le dire,
à relire ces lignes
à se dire déçu,
et décevoir forcément.
Au contact si doux,
et chaud. Se retirer
pour enfin profiter
de ces courbes. Les
prendre pour soi,
s’évanouir un instant
dans les abords
délectables. Le
prolonger pour toi.
Puis s’apercevoir
qu’elles répondent
avant de se détourner.
Alors une dernière fois
je laisse mes paroles
disparaître dans le
sillon. Déchirure
éthérée, elle
s’épanouit là, au
milieu de ce monde
en écume et soie.
Un monde souillé,
ivre de lenteur puis
de rythme. Et d’
écroulement encore,
à se dire provisoire.