mercredi 30 mai 2012

Cross The Threshold


A voir s’ériger des
paysages affolés,
de sang et de courage.
Juste avant de quitter
ce lieu accidenté,
de pressentir la
mesure du chemin
parcouru, comme une
discussion avortée.
Il reste à se dire,
ou peut-être à
comprendre, juste
avant que ça ne
devienne illisible.
Après quoi, ça res-
semblera à ce
brouillage, dé-
connection, de la
ligne. Un saut dans le.

Ce tableau de Brest,
qui se cherche et qui
meurt, d’avoir trop.
« Plus encor que la Vie »,
sortie de la route.
Finalement c’est pas
si douloureux.  De voir
s’ériger de nouveaux
seuils...

jeudi 24 mai 2012

Smokescreen


Il offre de quoi
satisfaire, ce qui
manque terriblement.
Ce n’était pas le plus
grave, juste une
plaie ouverte, pour
la fibre et sa vitesse.
Bordant l’avenue,
comme des griffes
plantées dans le bras.
« Tu fumes trop,
mon amour, mon
ventre est couvert de
tes cendres ». De ces
mots qui remontent
à la surface, dérobés
à la poussière, et qui
revoient le jour, la
ville nouvelle, et ta
présence.  Partent
les offenses, l’odeur
tenace et blonde.
Ce qui tombera
plus bas que terre,
à force d’esquiver
derrière ce nuage
de fumée.

lundi 21 mai 2012

The Door's Open


Par les portes,
grandes ouvertes
donnant sur les
parvis aveuglants.
Tout ce blanc, des
voiles que dissipent
à peine la ville et
son aube. Remplis de
rayons et d’austères
écrans, sur lesquels

défilent les chemins
à suivre. Des impacts
comme des lettres,
décorés par les
bourrasques, des
cadavres dans les
conteneurs. Posés
tout pareil que des
médailles. Avec achar-
nement, afin que l’
espace gagné sur la
lumière n’oublie rien
de ces débris. De l’
imprudence et du
reste...Alors que tu
me dis de ne pas
céder. De pour-
suivre, comme si
rien n’était.

jeudi 17 mai 2012

Weary


Une Ville Sans Nom 2013
Mise en ligne par YK.2

Se dirige à la
présence, rituelle
et silencieuse
d’une fine lame,
d’une aiguille dans
la cuisse. Au bout de
quelques minutes
inachevées, pressé
d’en finir, d’arriver
enfin au jour. De lui
fournir sa dose, comme
au ciel, qui répare
les trouées. Toutes
apparences, et colères.
Et l’air très fatigué

lundi 14 mai 2012

Outlook On Life


Si nécessaire, en cas
d'urgence, briser la
vitre, le secours en
découlera. Sur ton
corps en séparation,
sur une peau  en
flamme. Descendu
baisé, biaisé...J’
entends les balles
perdues qui
traversent, ce
triomphe confu-
sément. Comme
les gouttes de pluie
sur un front, un amour
contrarié. Au cours
des années, qui s’
élèvent étranges, au-
dessus de la place.
Alors qu’au bord d’un feu,
se dévoilent les plis
de la circulation.
Que l’on dirait
sanguine dans la
lumière. Et sa défaite
plus loin, dans le
creux, vers la rampe.
Rédigée sur un
bitume humide.

mercredi 9 mai 2012

Across The Street


Dans un excès par-
couru, transformé
en offensive contre
le mal intérieur. 
Cachant la véritable
étendue des dégâts.
Autour de la toute-
puissante, au-dessus des
nuages, cortèges d’

armes chimiques
tombant d’une
poche...Des passages
en force, « dévorés
de noires»  illusions...
De lieux retournés puis
connectés entre eux.
On les traverse, rivé
sur l’écran, les dé-
marches inquiétantes,
à toute vitesse
en se disant qu’une
simple embardée
pourrait le faire.
C’est-à-dire tout
mettre en épaves,
sur les quais. Pour
un arrêt au milieu
du vide.

lundi 7 mai 2012

Downpour

Sous les pierres
grises surmontées
d’un ciel monocorde,
sacrilège à cette heure
rigoureuse. Je vois
des rideaux se fermer,
l’autre moitié s’ouvrir
sur le large. Etourdi par
les médocs, le vent
humide. Dans les
moindres recoins de
la chair, que l’on voit
émerger, et qui 
tombe, on dirait, sans
contrainte, dans la
solitude d’une
averse. D’une artère
parallèle, livrée aux
écarts, aux marcheurs
perdus, par le
hasard. 

jeudi 3 mai 2012

The Passage


Une Ville Sans Nom 1997
Mise en ligne par YK.2


Ce vieux Rosa Mota
à côté d’Eden éden
éden, tel un diable
sortant d’une paquet
de cigarettes. Se
consumant avec le
temps, à sa place
parmi des factures,
les éclats sonores

provenant des travaux
plus bas...La dernière
chance de voir les
impacts avant qu’ils
ne soient recouverts.
Désolé d’avoir perdu
face aux maisons
et la solitude d’
un terrain vague.
Brutalement touché
par ce coup mortel,

alors que l’on range
des étagères. Tous
les décors un peu
détachés semblent
nous quitter. Flattant
les années mortes
et enterrées.