lundi 24 novembre 2008

Hard Fact


De ces mois


Chairs ouvertes


Et piqué de


Partout - jamais


Ne reviendront -


Aurait pu debout


Et valide - au lieu d’


Un feu intérieur - au


Présent monstrueux


Endure supplice


Qui éternise - et


Déroge ténèbres


Avec l’énergie brute


D’une bataille entre


Gangs - comme un


Film de Ferrara


Une heure irradiée


Face aux retours sur


Des corridors de lumière


C’est là qu’on s’altère


C’est là qu’on funèbre


Tout cet espace - vaste


Eclairé artificiel -


Putain comme les


Mains peuvent souffrir


Sur la gueule : c’est rien


Que dalle - du bonheur


Ennemi d’un futur


Too much time for the...


Un emblème une figure


Trop massive pour l’


Attente - encore à


Griller des cigarettes


Fatale histoire - une


Improbable et trop


Jeune ville pour de


Trop jeunes frissons


En guerre contre le


Vent - d’une trêve


Qui arraisonne ce


Triste pouvoir - un


Adieu posthume et


Ces virus - bel héritage


Valant bien des


Grâces...

vendredi 21 novembre 2008

Anathema


Une Ville Sans Nom 360
Mise en ligne par YK.2

Un autre cachet
Genre de nuit sur
Un balcon fermé
Où sentir l'éloge
Du zéro - peut-être
Moins - dehors c'est
La fin garantie sans
La chaleur limite et
Cette peau de chat
Qui passe contrariée
File-moi de la bouffe
Va me chercher une
Bière - et les deux
Observent enfin le
Zéro pointé - tout
Ce qui brille - et silence
Même une ambulance
De mauvaise humeur
Elle passe très vite
Et discrète - nos réveils
Sans l'épaule - famélique
En haut d'une affiche
Clignote puis reste
C'est pour une marque
De whisky - la paix
Comme anesthésie
Autour d'un bloc -
Erigé et qui s'enfonce
Pour revenir un jour
Nouveau - alliance de
Couleurs douces et
Violentes - sainte
Dépouille tenant dans
Ses bras ce qui pourrait
Etre le profit de l'aurore
J'entends : à la vôtre
Le Grant's à l'affiche
Rivière dorée des actes
Violents - ainsi
Soit-il

jeudi 20 novembre 2008

Run Their Course


Voire d’un exode


Suivant son cours


Ressemble à l’image


D’une fosse - qui s’étend


Face à lui - stay white


Egarée sur une montagne


De granit - mangée au


Sud - sauvage au nord


En couches d’immeubles


Et veines bitume - dans la


Dernière - dans la dernière


Il s’en détourne - cette fine


Rayure - poudre d’automobiles


Sur un pont bleu - étincelle


Puis s’éteint - à l’image


Du regard clinique sur


La masse inaccessible inter-


Minable taillée dans ce


Béton toujours repensé


Sur des entrailles blessées


Front de l’ouest à l’


Arrêt technique - îles


Sauvages microclimat -


Très faible et tué par


Sa propre agression


La première - la première


Tuée par les eaux troubles


Fendues par ces navires


Géants - marins confinés


Interdits de la circulation


Frénétique - de soins


Continus par les mains


Franchement ivres


Je revois la fille partir


Avec quatre ou cinq


Indonésiens - éperons


Modernes besoins uni-


Versels dans les ports


Appui de l’argentée


Alors que la maladie


Suit son cours...

mercredi 19 novembre 2008

He’s Past Help


Comme il se peut


Que je sois déjà en


Retard - là j’avoue


Que je suis d’une


Façon - mec tu coules


Tu coules - si solide


Et rien - remarque ça


Fait longtemps - long-


Temps qu’il dévisage et


Bon - un moment on


Fatigue on s’endort


Dans la différence


On s’épuise à traquer


Des types dans la - on


Finit par frôler un truc


De SDF - des mois et


Des mois - toutes les nuits


Merde - toutes les nuits


Qu’est-ce que j’ai foutu ?


Le meilleur de la déglingue


Seuls résistent anti-corps


Comprendre des corps


Refusant de s’offrir à


Quiconque - à personne -


T’es froid comme ton


Frigo couvert de listes


Tout ça s’éradique mais


Dans quelle direction ?


Ca ne tient plus que par


Un fil - illustre con -


Beau camaïeu nocturne


Qui s’adonne de la rue


Aux pires destins que la


Plupart n’imaginent même


Pas - peut-être que ça


Remplira l’intervalle :


Trajet dangereux promis


Si solide et rien...


Reste la compassion


Mains jointes de blanc


Vêtues - mains jointes de


Noires pensées - super


Urbain grillé de tous ces


Corps - des pénitents -


De tous ces raides ces


Piqués ces clients pour


L’erreur - il est perdu


Elle s’épuise je mords


La cendre

lundi 17 novembre 2008

Death In Paradise




Récit d’avant


Ces rides aux coins


D’une bouche -


Gestes étranges qui


Surprennent au détour


Limpide - et d’un seul


Lugubre horizon un


Brin létal et d’un seul


Lugubre horizon un rien


Létal - engageant la


Morgue et rompant ce


Pacte affolé pathétique


On se retrouvera si Dieu


Le veut - si Dieu le veut


Et le vent attachant du


Jour au lendemain une


Aube incertaine - à laquelle


Certains s’étranglent


Et s’éreintent - rousses


Et feutrées sur des lignes


Empruntées jonchées de


Feuilles : aux arbres nus


On se repère - c’est un


Fond nouveau et des


Allers-retours muni de


Prescriptions - incessants


Transports à travers l’


Intemporelle - idole des


Soumissions apparentes


A des tas de choses trouvées


Cà et là - comme ces rafales


Qui réveillent les morts


Et tuent les vivants


C’est ce qu’on avale


De quoi fouetter les sangs


Pourris et s’attendre


Au meurtrier - la sale pute


Elle a frappé dans le dos


Les poumons le coeur


Le terme à raquer et


Vite encore - la sale


Pute : en orbite périphé-


Rique par ce manque d’


Ivresse - les feuilles qui


Chantent sous les chaussures


Vers la défaillance apoca-


Lyptique - comme elle


Etait prévisible...

vendredi 14 novembre 2008

Fast-Moving


Une Ville Sans Nom 351
Mise en ligne par YK.2

Nous avions bu
A l'écart dans un
Jardin suspendu -
Une tombe reconvertie
Dans les loisirs -
Nous avions bu
De sinistres bières
Et ça par un temps
D'étoiles - la beauté
Après les pertes -
Cette partie qui res-
Semble à tout sauf à
Une agréable journée
C'est qu'elle est dure
Et salée et qu'elle se
Révolte - c'est qu'elle
Montre les dents et
Qu'elle creuse les yeux
Nous avions bu sa
Flamme qui flottait
Au-dessus - de nos vies
Suspendues à ces
Monstres - le deuil
A venir de ces cuites
Quand on joue avec des
Sauvages des repris des
Bars - à la porte et le
Bleu dans les yeux
En route vers mémoire
Electrifiée - un verdict
Permanent ou contre la
Durée - surtout surtout
Ne jamais tenir pour
Tenir : la chute avant
Nous avions bu ce
Temps et ses temples
Ce rapport en échange
Un monde vécu par les
Sens - détruit par leur
Perte - se blinder et
Partir - I fear so

jeudi 13 novembre 2008

Escapee


Le territoire qui


Vient sur lui - encore


Que fondre est plus


Exact - son origine


Contrôlée - c’est un anti-


Rêve - n’a de la mort


Que le nom où fleurit


Surface et couleurs


Celles qui larmes


Opportunes - au-dessus


Des injections : fulminent


Comme il faut - c’est pas


Grave juste dramatique


Un fait exprès qui sert de


Poing - d’alarme déchirant


Légère et lumineuse


Couverture de givre


Sous laquelle resplendit


Brest - alchimie commune


Jamais rompue - c’est triste


A dire mais n'atteint pas


Le coeur des rues sous


Le froid - au point des


Griffes plantées dans


La peau - ce qui oblige


Au foutage de gueule


A ces musiques douces


Et perverses - insidieuses


Comme un nerd et


Des marchandages dans


Le noir - quelque chose


S’est - on dirait - envolé


Des liens entre les villages


Qui font ce tout - sublime


Evasion sur place - he never


Came back - quand il aurait


Pu - personne n’a cessé d’y


Voir son propre - en langage


De rue ça donne : putain


De fuite - parti dans la fumée


Radieuse et tranchante


Perçant l’écorce refabriquée


Brique par brique - et


S’évapore fluide...

mercredi 12 novembre 2008

Irregular Breathing


Surpris par une


Morte-saison - des


Problèmes de mobilité


Et de tous côtés senteur


De reproches - noyée


Dans l’ivresse du strass


N’importe quoi - noyée


Dans les sons comme


Un mur - et contempler


L’ampleur - l’ampleur du


Danger - de la cime


A l’arrêt - courir n’est


Plus possible - de la


Cime au passé devenu


L’instrument - n’importe


Quoi - pollutions variées


Comme ce terrain cet


Abri défoncé à bonne


Vitesse - infusée vers


La nuit - cavale cavale


Puis l’obstacle - le recul


Inconnu - tous les nerfs


Ont souffert - puis l’arrêt


Chronique dans le mur


Avec ce nord végétal


Approchant - des limites


Autorisées - l’écho


Douloureux d’une chienne


Existence tenue en


Laisse par la douleur


Une ordure démoniaque


Jetée à la face de la


Blanche - ou la perfection


De se propager muni d’


Un diagnostic et de tous


Côtés répandre saturation


La somme d’un choc


Le silence de l’après


Essence pour essence


Quelque part retourné


Dans l’attente d’un secours


Mon Dieu ! Quel accident


Dans la chair citée - dévastée


Par l’impie - l’invasion du


Mal chronique et la pente


Damnée d’une prière acide


A la face d’aucun répit :


Décharges synthétiques de


Tous les côtés...

mardi 11 novembre 2008

In A Rush


Une Ville Sans Nom 355
Mise en ligne par YK.2

D'autres quittent
Et se nomment Désert
La pluie compense
Et rétrécit mon Sta-Prest
Paraît qu'on n'a pas fini
De flotter au vent inter-
National - à l'angle de
L'Atlantique - hôtel
Délavé par le soleil
Un physique démonté
Le goût des franges et
Du coeur de l'Europe
Ou l'arc maritime - un
Vol pour Berlin ou ce
Squat à cent mètres
Pour du rush et des
Meurtres symboliques
Et de rouiller de l'eau
Chimique - le port
Sillonné de creux et d'
Ornières pourries - le
Flanc restauré et pressé
D'en finir - revoir
Son désert océanique

lundi 10 novembre 2008

Lack Of Understanding


Au guide - mauvais


Conseil - inspiré


Des offres promises


Que folie soit vendue


A des milliers - sous les


Ponts protégés par des


Renforts - que faire


Pour convaincre et


Vaincre comme ce gars


Qui dit qu’il adore les


Passages à tabac - filmer


Des trucs et faire régner


Un ordre de masse


Après - après on se tire


La peur inspirée au


Milieu du sommeil


Général - rêveur si


Peu encore : c’est que les


Mouvements deviennent


Frileux et rebelles -


Comme après un passage


A tabac - une autre se


Présente - même musique :


Pur produit acharné dur


Au mal et tout - dans cette


Pierre qui sert de ville


Eteinte illuminée selon


Des courants et des


Colères - elle ce qu’elle


Aime est à peine compré-


Hensible : disons que


C’est dans la veine de


Ce recommencement


Eternel - à valeur illégale


Et charge à vide - ce


Pouls défaillant qui


Soulève la peau des


Trottoirs et compile


Chèrement tant de corps


A travers les mondes -


Même chaleur ressentie


Dans la cruauté des sorts


Même ankylose trop


Jeune affrontée - et


Pour ternir les charmes


Surmenés des injures -


Par des chemins qu’on


Paye cash...

vendredi 7 novembre 2008

Twilight


Ce n’est pas une


Demande - c’est un


Besoin - a dead


Machine a dead


Machine - et défile


Cohorte violente


As you wish - as


You wish - mais ce


Rai de lumière est


Déjà trop mince


Pour éclairer la


Rade - il ne lèche


Qu’un lambeau de


Terre - mouillé de


Remords et de faux


A quoi répondre


Sinon par ce Worried


Man Blues - la version


Industrielle qui frappe


Comme un sourd


Cantique métropole


Réparé pour rien :


Exactement selon des


Voeux foudroyés


Mais rien à branler


C’est la joie martelée


Could you shift?


Could you shift?


De la route de la scène


Genre de place par défaut


C’est confus et très franc


C’est vague et très libre :


Nuageux par endroits


Encombré puis aspiré


Par un vent mécanique


Voilà tout est décrit -


Indémêlable comme voulu


Ciel filandreux pour


Hiver dernier qui tourne


A - sa - perte


Si j’échappe au


Crépuscule - ce vide


A remplir - pour des


Rives écrasantes


Qu’elles dévorent


Dommages bâtis taillés


A la pointe - du diable -


Après c’est la part


Des ombres

jeudi 6 novembre 2008

Stark Realism


Oh Shit!


Odeurs qui


Persistent long-


Temps dans les


Sinus - chaos interne


Couché visage funé-


Raire ou bien - en


Tenaille - des “ferme


Ta gueule” égorgés


Au mieux d’une forme


A ce réveil tragique


Ce qu’il faut de cou-


Rage et de coeur et de


Peste - ce qu’il ne faut


Pas aussi par exemple :


Trop réfléchir - pas bon


Ca - l’odeur de la guerre


Séquelles - abri souterrain


A grands coups de pioches


Et de plaques forgées


Tunnel passage sous


Ville somptuaire - à


Croire aux mines - des


Bombes - petites - qui ex-


Plosent - partout - on


Dépense des forces utiles


A l’arme blanche - au soir


Fendu d’un sourire méchant


Foutu pour de bon - oh


Shit! C’est qui ? C’est qui ?


Un autre - le même - en


Zombie - l’odeur super-


Pose aux couleurs des


Nuances - éclairs lucides


Mots insensés - ou bien


Là mais conscient donc


Plus douloureux - donc


Ennui et le feu à nouveau


Et pas de mots qui puissent


De l’extrait - nous y sommes


De l’extrait de ce qu’il - de


L’oubli impossible avec


La blessure d’un départ


Dans l’indignité...Shit!

mercredi 5 novembre 2008

Rockfall


Une Ville Sans Nom 348
Mise en ligne par YK.2

Descente à la grande
Avenue - c'est une
Surprise d'y croiser
Du monde - un monde
Des êtres en version
Automatique - de si
Carbone saturé - à cause
Ou grâce aux déviations
On parle d'un siècle alors
Qu'à la cime y a la fièvre
Intermittente - se couche et
Pourtant - la mer qui commence
Où se mirent les passants
Se signant et criant :
God is love - God is love
Ce qui obsède de pauvres
Manifestations de vie
Il arrache branchements
En disant merde à l'intérieur
Ceux de la grâce ont des
Larmes métallisées - ceux-
Là seront bénis - ces monstres
En circulation pourront
Rouler - trop vite - sur
Des épaves au service des
Grands - de l'infini - mais
Seront détruits avant d'
Atteindre la rue où ce
Bookstore prospère à côté
De restaurants japonais italiens
Et de ce gars qui dit "il vous
En prie" - et plus loin on
Chemine aux falaises
Urbaines - vertiges du saut
Putain comme la soif
Est brûlante - une brise
Underground - rockstore
Rockstore - tellement
Belle qu'on ne sait prier
Que démons et les roches
Les plus dures - au sein de
L'électrique - bleu ciel city
Je déplore sur des concerts
Perdus et je ne sais plus
Respirer sans - no dreams
Sans la descente aux...

mardi 4 novembre 2008

As Matters Stand


Les cieux - à vous -


Où sont expédiés et


Rechignent les enfoirés


A la brume des fuites


Au bord des tempes des


Organes - officiels et


Charlatans - d’un retour


A l’autre - de l’argent


Liquide des billets


De la thune qui stoppent


Les connards et leurres


En deçà on attend on


Guette la formule - mais


Laquelle ? Un si mal fini


Comme une news - a sad


Piece of news - lancée


Dans l’espace surgi d’une


Fenêtre - là où résident


Les futurs - survivent les


Ouvrages - dans la glace


Nécrose et compagnie -


Avec cette nudité anormale


Elle est pas choisie


Imposée comme un bien


Entre des rayons - des


Conserves - tout au fond


La cave - entre les deux


Le froid des armoires -


Et l’ombre la jeunesse


L’intention de nuir qui


Affecte le net reflet sur


De grandes vitres - venant


Morbide bien que non


Parfois est plus vivant


Le cruel - si pureté s’an-


Nonce à telle heure - ça


Sonnera - je répondrai


Pour ne plus revoir et


Vers un quartier choisi


Endormir une absence

lundi 3 novembre 2008

Post-Operative Shock


Une justice des


Accidents - irréfléchis -


Pas de ces sentiments


Faciles qui tiennent


Comme mensonges


Disent ou pas - se taisent


Jamais et réclament ou


S’enfoncent - tout à


L’heure encore on


Sentait que - elle est


Enfin avant de - sale


Nuit - bat trop vite


Mais finalement pas


Tout de suite - sale


Nuit - à quel point


Satisfaction se pare


Comme vieille ville


D’un décor trop - on


Va jouir - tandis que -


Dans l’ultra - la moderne


Robe d’acier robe de fer


Et volonté si légère


Mais si dure : elle déchire


Sereine et pourtant


Remue-ménage et


Murmure assourdis-


Sant - brusques tarés


Subitement apparaissent


Et se jettent sur - avec


Des couteaux ce genre


D’outils mieux que


Beaucoup d’autres - pour


Avancer - ils se considèrent


C’est désolant - ça fout


Le bordel - les gens prennent


Peur - sale nuit - avec cette


Tension qui danse - le


Stress - obligé - augmente


Mais c’est l’habitude ça


Le stress - comme un vieil


Ami - à l’ancienne OLD


SCHOOL - quand les


Appareils soudain éclairent


Un horizon - parce que le


Truc est sur une colline


Qui regarde toute la


Souffrance contenue -


Faute d’un visible choc