La patience
De la colère
Ce lent travail
Sous la vitesse
Apparente
De l’écorché vif
Pris dans les vibrations
Citadines
Ce mouvement
Perpétuel qui tue
A petit feu
Mais illumine
En plein cœur
Go To The Devil
La patience
De la colère
Ce lent travail
Sous la vitesse
Apparente
De l’écorché vif
Pris dans les vibrations
Citadines
Ce mouvement
Perpétuel qui tue
A petit feu
Mais illumine
En plein cœur
L'espace jusqu'à
L'horizon
A l'abri du péril
D'un chant
Mélancolique
Qui semble
Se dégager
Pour un air
Sans paroles
Juste ces
Lettrages
Pris dans
La frénésie
On les voit
De sa fenêtre
Alors que l'on
Repose sur la
Rive opposée
Les touches de
La vie à portée
De main
S’affranchir de l’ombre
Pour la beauté convulsive
Toutes les nuits bleues
Loin de ces rêves rugueux
Lambeaux de sentiments
Aux allures d’étoiles
Et si l’on respire encore
C’est pour ces lumières
Et l’étrange murmure
De ce regard incandescent
Dans une sorte de liberté
Baignant dans les plus
Belles sonorités
De la ville
Aux caresses
Virtuoses d’une
Pluie fine
Qui enrobe
Jusqu’aux
Pensées
Comme on laisse
Courir ses mains
Sur le corps d’une
Musique
A ces nuages sonores
On ajoute la grâce
Et ce quelque chose
D’une vue plongeante
Sur le vide
Ça nous traverse
Ou nous transperce
Comme une envolée
Rageuse et légère
S’en donner à cœur
Puis dévisser
Au point de
Le perdre
Dans l’instant
Disparaître
Et trouver cela
A son goût
Préférant désormais
Les percussions
Trop sincères
A la simple
Présence
Éphémère
On appelle
Cela prendre
Les devants
De sa fin
Sur le fil
Du rasoir
Toujours vers
L’inconnu
Comme on lit
Tous les rêves
Et les sombres
Heures
Des nuits aux
Aguets
Sur les toits
Du silence
Toujours brisé
D’une ville
Petite mort
De l’âme
Au cœur du
Noir
Profondément
Noyé dans
Les mots
De cette parole
Blessée
Comme un jeu
De miroirs brisés
Il en sort les
Années mortes
Une mémoire
Changée à jamais
Comme on déplace
Un invisible
Et tous ces détails
Les dépassements
Possibles
Et ces vues sur la baie
Immense et blanche
Geste de rien
Qui contient tout