vendredi 29 août 2025

Courir

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La patience
De la colère

Ce lent travail
Sous la vitesse
Apparente

De l’écorché vif
Pris dans les vibrations
Citadines

Ce mouvement
Perpétuel qui tue
A petit feu

Mais illumine 
En plein cœur

mercredi 27 août 2025

Nocturnes

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'espace jusqu'à
L'horizon

A l'abri du péril

D'un chant
Mélancolique

Qui semble
Se dégager

Pour un air
Sans paroles

Juste ces 
Lettrages
Pris dans 
La frénésie

On les voit
De sa fenêtre

Alors que l'on
Repose sur la
Rive opposée 

Les touches de
La vie à portée 
De main


mardi 26 août 2025

A Portée





 

 

 

 

 

 

 

 

S’affranchir de l’ombre
Pour la beauté convulsive

Toutes les nuits bleues
Loin de ces rêves rugueux

Lambeaux de sentiments
Aux allures d’étoiles

Et si l’on respire encore
C’est pour ces lumières

Et l’étrange murmure
De ce regard incandescent

Dans une sorte de liberté
Baignant dans les plus
Belles sonorités 
De la ville 

lundi 25 août 2025

Des Couleurs et Des Climats

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux caresses
Virtuoses d’une
Pluie fine

Qui enrobe
Jusqu’aux 
Pensées

Comme on laisse
Courir ses mains
Sur le corps d’une
Musique

A ces nuages sonores

On ajoute la grâce

Et ce quelque chose
D’une vue plongeante
Sur le vide

Ça nous traverse
Ou nous transperce

Comme une envolée
Rageuse et légère

vendredi 22 août 2025

Jeu Perpétuel





 

 

 

 

 

 

S’en donner à cœur
Puis dévisser

Au point de 
Le perdre

Dans l’instant
Disparaître

Et trouver cela
A son goût

Préférant désormais
Les percussions
Trop sincères

A la simple
Présence 
Éphémère

On appelle
Cela prendre

Les devants
De sa fin

jeudi 21 août 2025

Confluent

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le fil
Du rasoir

Toujours vers
L’inconnu

Comme on lit
Tous les rêves

Et les sombres
Heures

Des nuits aux
Aguets

Sur les toits
Du silence

Toujours brisé
D’une ville

Petite mort
De l’âme 

Au cœur du
Noir 

Profondément
Noyé dans 
Les mots 


mercredi 20 août 2025

Peu de Traces

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De cette parole
Blessée 

Comme un jeu
De miroirs brisés

Il en sort les
Années mortes

Une mémoire
Changée à jamais

Comme on déplace
Un invisible

Et tous ces détails
Les dépassements
Possibles

Et ces vues sur la baie 
Immense et blanche

Geste de rien
Qui contient tout