dimanche 25 décembre 2016

Sans Redouter
















C’étaient  de grands
Décors que l’on
Plantait pour se
Donner bonne
Conscience

Sur un monde
Forcément intérieur
Forcément immobile

Comme un élément
Trop intime
Que l’on dissimule

Un poids si lourd
L’étrange  remède
Comme aller au
Tombeau

L’arroser de larmes
Puis revenir à la
Lumière 

lundi 19 décembre 2016

S'accomplir
















Ne s’est-il
Trouvé que
Cet état pour
Donner gloire
A cette nuit
Simple éclair
Qui resplendit
Dans le mensonge
Comme on se tient
A distance
Des effets trop
Pénibles
D’une vision trop
Pénible
Ce langage caché
Au bord du
Précipice 

vendredi 16 décembre 2016

Aléa





















Tout le corps
Éclairé
Comme sorti
Des ténèbres
Étendu dans
La lumière

Il est ton corps
Ce vêtement
Que je redemande
Encore et toujours
Inépuisable dans
Mes yeux

Alors que mes
Reins sont ceints
Par l’incertitude

Ce grand abîme
Qui voudrait passer
De l’invisible
A l’apparition


jeudi 15 décembre 2016

Celebrate
















Alors on verra
Aussi en mémoire
Les occasions
De rendre grâces

De répandre ainsi
Des écritures
Que tous abandonneront
Comme on prend
La fuite

On appelle ça
Le principe
Sacrificateur

Tous les jours
D’une vie
Où l’on se
Présente devant elles
Comme on ordonne
Un renoncement 

mercredi 14 décembre 2016

Retour
















Nous avons
Tué les complaintes
Comme autant
De démons 

Leur dessein si
Loin du répit

Nous avons foulé
Ces rues le cœur
De leurs discours
Tant de fois avalés

Menacé par leurs
Flots qui
S’apaisent à présent
Et s’ordonnent
Comme un
Démoniaque guéri 

mardi 13 décembre 2016

En Ces Jours





















Affligé de cette
Parole il te
Manque encore
Une chose – d’être
Au milieu d’une vie
Qui serait la rançon
De plusieurs –

Tu t’en approches
A grands pas

De longues marches
Qui ne débouchent
Sur rien en apparence

Il ne restera
Que des pierres
Sur des pierres
De tout cela - puis
Tout sera renversé

Dans l’accomplissement
Que l’on aimerait
Comme la fin
Des douleurs 

lundi 12 décembre 2016

Mutisme
















On y met
Nos silences
Le vent et la mer
Ces grands calmes
Puis les chaînes
Brisées
Les foules bruyantes
Qui s’empressent
Remplies d’étonnement

On y met ce
Qui honore
Tes lèvres
Ce qui annule
Les compassions
Stériles
Cette écume
Qui fait périr

On y met
Ce qui répudie
Notre perte
Et nos causes
Dérobées