Ça engloutit
Son monde
Dans l’inconnu
Une sorte
De renaissance
Jusqu’aux portes
De la mort
On se redéfinit
Et même dans la mort
On se transforme encore
L’avenir toujours fixé
Dans ce déluge intérieur
Go To The Devil
Ça engloutit
Son monde
Dans l’inconnu
Une sorte
De renaissance
Jusqu’aux portes
De la mort
On se redéfinit
Et même dans la mort
On se transforme encore
L’avenir toujours fixé
Dans ce déluge intérieur
On revient
Toujours
De ce monde
Exilé
Qui l’espace
D’un instant
S’est oublié
Avant de se
Réveiller
De revenir
De ces ténèbres
De la grossièreté
Et de cet abandon
Cette œuvre morte
Exhibée par des
Machines
Si loin
De l’humanité
Ce mouvement
Qui nous échappe
Que l’on appelle
Un combat
Encore intérieur
Que l’on craint
De voir se transformer
Quand le visage
De l’extrême devient
Si familier
Bien trop familier
Pour être honnête
L’aveuglement alentour
Nous étreint
Et peut-être
Qu’on en crèvera
Sauf à devenir
Son recueillement
Un état de siège
Comme hanté
Par la douleur
Qui arrête tout
Presque l’envers
De l’écriture
De cette terreur
Dans laquelle
On se débat
Pour en arracher
La substance
Toxique
Le dangereux
Pouvoir de la
Faiblesse
L’empreinte
Profonde
Que l’on parcourt
Comme on saisit
Son âme pour la jeter
Dans la vie
Ce reflet
Que l’on a
Perdu
La rage
Que l’on
Pensait
Immortelle
Au-delà
Du souvenir
De cette marche
Et l’éloignement
Qui faisait
Comme un lien
Ou plutôt
Qui renforçait
Ce lien déjà
Si puissant
Ce reflet
Que l’on a suivi
Remontant la rue
C’est notre plus
Grande souffrance
Notre plus
Belle image
Aussi
On devine
Que rien
Ne se
Prosterne
Devant ça
Cet horizon
Aux allures
D’un monde
Sur la fin
Finir son temps
Et l’imprimer
Dans sa meurtrissure
Et sa peine désabusée
Il sera remplacé
On y sera
Ou pas
Comme le jouet
D’un étrange mouvement
Dans la stupeur
De l’incertitude
De ce qui traverse
Nos sommeils
Les réduisant
À l’éblouissante
Lumière du jour
Le sentiment
Renaissant
Comme un
Battement léger
Le signe là
Dans la poitrine
Que le cœur
Ne vous quitte pas