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C’est aussi un chemin
Plus sûr que la peur
Enivré de silence
Suivant l’angoisse
Comme une étoile
Alors que nous
Sommes cernés
Par les adieux
Autant de balles
En plein cœur
Nous suivons
La voix du retour
Ce qui nous enserre
Comme la chair
L’âme et les os
Où finit
Cette illusion
Le monde ignoré
Les rêves du monde
De ce côté-ci
De la rue
Son départ
Au fond
De ma tête
Le mystère
De ces corps
Toutes ces vies
Sans métaphysique
Qui s’éternisent
Là
Dont les couleurs
Proviennent d’un ciel
Si beau dans son
Indifférence
Jusqu’à disparaître
De l’horizon
Transformé
En rêve noir
En souvenir
Abstrait
Une parole
Invisible
A l’image
De ce flux
Incessant
Qui rend
Périlleux
La traversée
Jusqu’à disparaître
De l’autre côté
Après avoir évité
Les pare-chocs
Oubliant
Les infinies
Précautions
Cette impression
De tout concentrer
Dans la marche
Au temps
Réfugié
Qui retombe
En miettes
Prenant la
Mesure terrible
De son aveuglement
Comme un renoncement
La chute d’un jour
Qui s’efface
Au profit
D’une course
Affligée
Sa repentance
Indigne
Qui ressemble
A la mort
Je la pleure
Mais ça ne sert
A rien
Je la serre
Mais ça ne sert
A rien
Je lui parle
Mais ça ne sert
A rien
Alors je l’écris
Encore et toujours
Je l’écris
Chaque jour
On en fait
La mort
Des rafales
De pluie
Qui transpercent
L’empire de la peur
Imbibée d’évitement
Comme le refus
De ces larmes violentes
On en fait
La mort
Des fins anonymes
Qui dansent
Sans même devenir
De simples souvenirs
Ce monde
Comme une vague
Illimitée
Terre
De destins
Irréalisés
Où les sentences
Pleuvent
Ce monde
Que l’on s’accorde
La seule vie
Que l’on a
Un regard
Des oublis
Terre de nos conflits
De toutes nos pensées
Des nuages à la dérive
Alors que murmurent
Des pensées
Comme on entend
La pluie
Celle qui ne pèse rien
A peine le poids
D’un corps perdu
Alors que les colères
Tous ces temps arrêtés
S’éloignent aussi vite
Que des automobiles
A pleine vitesse
On ne parle jamais
De cette comète
Qui franchissait
Les lignes blanches
De sa beauté funeste
Sa caresse cannibale
Et son odeur
D’essence
Remémorées