mardi 11 novembre 2008

In A Rush


Une Ville Sans Nom 355
Mise en ligne par YK.2

D'autres quittent
Et se nomment Désert
La pluie compense
Et rétrécit mon Sta-Prest
Paraît qu'on n'a pas fini
De flotter au vent inter-
National - à l'angle de
L'Atlantique - hôtel
Délavé par le soleil
Un physique démonté
Le goût des franges et
Du coeur de l'Europe
Ou l'arc maritime - un
Vol pour Berlin ou ce
Squat à cent mètres
Pour du rush et des
Meurtres symboliques
Et de rouiller de l'eau
Chimique - le port
Sillonné de creux et d'
Ornières pourries - le
Flanc restauré et pressé
D'en finir - revoir
Son désert océanique

lundi 10 novembre 2008

Lack Of Understanding


Au guide - mauvais


Conseil - inspiré


Des offres promises


Que folie soit vendue


A des milliers - sous les


Ponts protégés par des


Renforts - que faire


Pour convaincre et


Vaincre comme ce gars


Qui dit qu’il adore les


Passages à tabac - filmer


Des trucs et faire régner


Un ordre de masse


Après - après on se tire


La peur inspirée au


Milieu du sommeil


Général - rêveur si


Peu encore : c’est que les


Mouvements deviennent


Frileux et rebelles -


Comme après un passage


A tabac - une autre se


Présente - même musique :


Pur produit acharné dur


Au mal et tout - dans cette


Pierre qui sert de ville


Eteinte illuminée selon


Des courants et des


Colères - elle ce qu’elle


Aime est à peine compré-


Hensible : disons que


C’est dans la veine de


Ce recommencement


Eternel - à valeur illégale


Et charge à vide - ce


Pouls défaillant qui


Soulève la peau des


Trottoirs et compile


Chèrement tant de corps


A travers les mondes -


Même chaleur ressentie


Dans la cruauté des sorts


Même ankylose trop


Jeune affrontée - et


Pour ternir les charmes


Surmenés des injures -


Par des chemins qu’on


Paye cash...

vendredi 7 novembre 2008

Twilight


Ce n’est pas une


Demande - c’est un


Besoin - a dead


Machine a dead


Machine - et défile


Cohorte violente


As you wish - as


You wish - mais ce


Rai de lumière est


Déjà trop mince


Pour éclairer la


Rade - il ne lèche


Qu’un lambeau de


Terre - mouillé de


Remords et de faux


A quoi répondre


Sinon par ce Worried


Man Blues - la version


Industrielle qui frappe


Comme un sourd


Cantique métropole


Réparé pour rien :


Exactement selon des


Voeux foudroyés


Mais rien à branler


C’est la joie martelée


Could you shift?


Could you shift?


De la route de la scène


Genre de place par défaut


C’est confus et très franc


C’est vague et très libre :


Nuageux par endroits


Encombré puis aspiré


Par un vent mécanique


Voilà tout est décrit -


Indémêlable comme voulu


Ciel filandreux pour


Hiver dernier qui tourne


A - sa - perte


Si j’échappe au


Crépuscule - ce vide


A remplir - pour des


Rives écrasantes


Qu’elles dévorent


Dommages bâtis taillés


A la pointe - du diable -


Après c’est la part


Des ombres

jeudi 6 novembre 2008

Stark Realism


Oh Shit!


Odeurs qui


Persistent long-


Temps dans les


Sinus - chaos interne


Couché visage funé-


Raire ou bien - en


Tenaille - des “ferme


Ta gueule” égorgés


Au mieux d’une forme


A ce réveil tragique


Ce qu’il faut de cou-


Rage et de coeur et de


Peste - ce qu’il ne faut


Pas aussi par exemple :


Trop réfléchir - pas bon


Ca - l’odeur de la guerre


Séquelles - abri souterrain


A grands coups de pioches


Et de plaques forgées


Tunnel passage sous


Ville somptuaire - à


Croire aux mines - des


Bombes - petites - qui ex-


Plosent - partout - on


Dépense des forces utiles


A l’arme blanche - au soir


Fendu d’un sourire méchant


Foutu pour de bon - oh


Shit! C’est qui ? C’est qui ?


Un autre - le même - en


Zombie - l’odeur super-


Pose aux couleurs des


Nuances - éclairs lucides


Mots insensés - ou bien


Là mais conscient donc


Plus douloureux - donc


Ennui et le feu à nouveau


Et pas de mots qui puissent


De l’extrait - nous y sommes


De l’extrait de ce qu’il - de


L’oubli impossible avec


La blessure d’un départ


Dans l’indignité...Shit!

mercredi 5 novembre 2008

Rockfall


Une Ville Sans Nom 348
Mise en ligne par YK.2

Descente à la grande
Avenue - c'est une
Surprise d'y croiser
Du monde - un monde
Des êtres en version
Automatique - de si
Carbone saturé - à cause
Ou grâce aux déviations
On parle d'un siècle alors
Qu'à la cime y a la fièvre
Intermittente - se couche et
Pourtant - la mer qui commence
Où se mirent les passants
Se signant et criant :
God is love - God is love
Ce qui obsède de pauvres
Manifestations de vie
Il arrache branchements
En disant merde à l'intérieur
Ceux de la grâce ont des
Larmes métallisées - ceux-
Là seront bénis - ces monstres
En circulation pourront
Rouler - trop vite - sur
Des épaves au service des
Grands - de l'infini - mais
Seront détruits avant d'
Atteindre la rue où ce
Bookstore prospère à côté
De restaurants japonais italiens
Et de ce gars qui dit "il vous
En prie" - et plus loin on
Chemine aux falaises
Urbaines - vertiges du saut
Putain comme la soif
Est brûlante - une brise
Underground - rockstore
Rockstore - tellement
Belle qu'on ne sait prier
Que démons et les roches
Les plus dures - au sein de
L'électrique - bleu ciel city
Je déplore sur des concerts
Perdus et je ne sais plus
Respirer sans - no dreams
Sans la descente aux...

mardi 4 novembre 2008

As Matters Stand


Les cieux - à vous -


Où sont expédiés et


Rechignent les enfoirés


A la brume des fuites


Au bord des tempes des


Organes - officiels et


Charlatans - d’un retour


A l’autre - de l’argent


Liquide des billets


De la thune qui stoppent


Les connards et leurres


En deçà on attend on


Guette la formule - mais


Laquelle ? Un si mal fini


Comme une news - a sad


Piece of news - lancée


Dans l’espace surgi d’une


Fenêtre - là où résident


Les futurs - survivent les


Ouvrages - dans la glace


Nécrose et compagnie -


Avec cette nudité anormale


Elle est pas choisie


Imposée comme un bien


Entre des rayons - des


Conserves - tout au fond


La cave - entre les deux


Le froid des armoires -


Et l’ombre la jeunesse


L’intention de nuir qui


Affecte le net reflet sur


De grandes vitres - venant


Morbide bien que non


Parfois est plus vivant


Le cruel - si pureté s’an-


Nonce à telle heure - ça


Sonnera - je répondrai


Pour ne plus revoir et


Vers un quartier choisi


Endormir une absence

lundi 3 novembre 2008

Post-Operative Shock


Une justice des


Accidents - irréfléchis -


Pas de ces sentiments


Faciles qui tiennent


Comme mensonges


Disent ou pas - se taisent


Jamais et réclament ou


S’enfoncent - tout à


L’heure encore on


Sentait que - elle est


Enfin avant de - sale


Nuit - bat trop vite


Mais finalement pas


Tout de suite - sale


Nuit - à quel point


Satisfaction se pare


Comme vieille ville


D’un décor trop - on


Va jouir - tandis que -


Dans l’ultra - la moderne


Robe d’acier robe de fer


Et volonté si légère


Mais si dure : elle déchire


Sereine et pourtant


Remue-ménage et


Murmure assourdis-


Sant - brusques tarés


Subitement apparaissent


Et se jettent sur - avec


Des couteaux ce genre


D’outils mieux que


Beaucoup d’autres - pour


Avancer - ils se considèrent


C’est désolant - ça fout


Le bordel - les gens prennent


Peur - sale nuit - avec cette


Tension qui danse - le


Stress - obligé - augmente


Mais c’est l’habitude ça


Le stress - comme un vieil


Ami - à l’ancienne OLD


SCHOOL - quand les


Appareils soudain éclairent


Un horizon - parce que le


Truc est sur une colline


Qui regarde toute la


Souffrance contenue -


Faute d’un visible choc