La nuit t’oblige
Elle t’efface
Et t’effleure
Elle sépare et
S’arrête à ton
Regard
Tout ce mal
Au monde
S’arrête ici
A ces couleurs
Comme des ondes
Broyant tous
Les moments
Propices à la
Disparition
La nuit t’oblige
Elle t’efface
Et t’effleure
Elle s’agrippe à
Moi sans
Me souffler
Le moindre mot
Je m’accroche
A ces couleurs
Comme à des
Sentiers cachés
Menant au
Monde clair
Le regard
Toujours
Dans le bleu
Cet ancrage
Au monde
Et tous ces faits
Parmi des années
En ouvrages déposés
Qui occupent
Nos corps


