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Ce vertige
D’un temps
S’emparant
Du crépuscule
L’enterrant
Sous le poids
D’un malaise
Dont les contours
Disparaissent
Au fil des ans
Refusés
Rien ne l’arrête
Pas même la mort
Ce voyage
Dans le cauchemar
Qui semble interminable
Il ne l’est pas
S’étirant juste
Sur un continent
Précieux et sa couleur
Éternelle
Errant au ciel perdu
De sa conscience
Son départ inspiré
Au beau milieu
D’un geste endormi
Là où le corps descend
Sortant de sa mort
De tout ce qui hante
La vie
Tes bras à leur éternité
Que je vois s’envoler
Rien d’un masque
Trop pâle
Tu regardes en toi
Comme dans la brume
Recueillant la tristesse
Jusqu’au matin
Comme une sorte
D’âme perdue
Sa violence
Incarnée
Lorsque que la vie
Éclate de toute part
Le temps est si bref
Sans rien qui l’altère
Sauf nos territoires
Habités puis abandonnés
Souffrant les mêmes
Tempêtes et perditions
Les mêmes marches
Infinies au fil des rues
Il y a toujours
Cette idée
De projection
Alors qu’on est
Tellement seul
À réciter ce texte
Fragmenté
Comme un journal
Un truc quotidien
Traversé par
Cette énergie
Solitaire
Et c’est tout
La seule chose
Que l’on peut
Ordonner
Le reste
N’est qu’un
Discours
Artificiel
Sans valeur
Ni portée
À peu de distance
Tout s’efface
Même ce bruit
Familier
Et son allure
Qui se cogne
Aux murs
À l’origine
Du temps
Sa lumière
Imposée
D’un autre âge
Le ciel immense
De la perte
Pour comprendre
Ce qui va se taire
Tenir malgré
La peine bue
Ces mains qui tremblent
Sans faiblesse
Finissant le cortège
Et tout ce qui se venge
Comme la douleur
Et les larmes
Tout ce qui finalement
Ne peut s’éviter
À peine séché
Par le vent des villes
Aimées