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C’étaient de
grands
Décors que l’on
Plantait pour se
Donner bonne
Conscience
Sur un monde
Forcément intérieur
Forcément immobile
Comme un élément
Trop intime
Que l’on dissimule
Un poids si lourd
L’étrange remède
Comme aller au
Tombeau
L’arroser de larmes
Puis revenir à la
Lumière
Ne s’est-il
Trouvé que
Cet état pour
Donner gloire
A cette nuit
Simple éclair
Qui resplendit
Dans le mensonge
Comme on se tient
A distance
Des effets trop
Pénibles
D’une vision trop
Pénible
Ce langage caché
Au bord du
Précipice
Tout le corps
Éclairé
Comme sorti
Des ténèbres
Étendu dans
La lumière
Il est ton corps
Ce vêtement
Que je redemande
Encore et toujours
Inépuisable dans
Mes yeux
Alors que mes
Reins sont ceints
Par l’incertitude
Ce grand abîme
Qui voudrait passer
De l’invisible
A l’apparition
Alors on verra
Aussi en mémoire
Les occasions
De rendre grâces
De répandre ainsi
Des écritures
Que tous abandonneront
Comme on prend
La fuite
On appelle ça
Le principe
Sacrificateur
Tous les jours
D’une vie
Où l’on se
Présente devant elles
Comme on ordonne
Un renoncement
Nous avons
Tué les complaintes
Comme autant
De démons
Leur dessein si
Loin du répit
Nous avons foulé
Ces rues le cœur
De leurs discours
Tant de fois avalés
Menacé par leurs
Flots qui
S’apaisent à présent
Et s’ordonnent
Comme un
Démoniaque guéri
Affligé de cette
Parole il te
Manque encore
Une chose – d’être
Au milieu d’une vie
Qui serait la rançon
De plusieurs –
Tu t’en approches
A grands pas
De longues marches
Qui ne débouchent
Sur rien en apparence
Il ne restera
Que des pierres
Sur des pierres
De tout cela - puis
Tout sera renversé
Dans l’accomplissement
Que l’on aimerait
Comme la fin
Des douleurs
On y met
Nos silences
Le vent et la mer
Ces grands calmes
Puis les chaînes
Brisées
Les foules bruyantes
Qui s’empressent
Remplies d’étonnement
On y met ce
Qui honore
Tes lèvres
Ce qui annule
Les compassions
Stériles
Cette écume
Qui fait périr
On y met
Ce qui répudie
Notre perte
Et nos causes
Dérobées
Selon ce qui
Est écrit
Et qui doit
Préparer le
Chemin
Le temps
S’accomplit
Et se nourrit
D’altérations
Un peu comme
Une bête sauvage
Qui te laisse
L’esprit impur
Tu l’agites
Avec violence
Dans tous les
Lieux environnants
Cette ville rassemblée
Qui n’est pas
Le Saint de Dieu
Mais sa plus belle
Menace
A quelle vieille de
La nuit doit-on
Se tenir prêt ?
En serviteur inutile
De sa destruction
On ne peut répondre
Que par la possession
De ce royaume intime
Préparé dès sa fondation
A se battre ainsi
A se vêtir d’une
Sépulture future
Pour ne jamais
L’oublier
Ne jamais se livrer
S’endormir en se
Répétant toujours
Les mêmes paroles
Imprécations
Bizarres
Jusqu’au jour
Prochain
Il n’en sera
Pas de même
Au milieu de
Cette incertitude
La rançon d’une vie
Quand s’ouvrent les
Yeux sur le
Produit de ces pas
Après avoir vécu
Ces paraboles
Son propre
Sacrifice
On cherche
Alors à se saisir
De son ennemi
Intérieur
L’apparence
D’une longue
Prière mais ce
N’est pas ça
Plutôt un désert
Que l’on comble
Enfin
Mais tu me dis
Que nous sommes
Ressuscités des
Morts
Que l’on est
Souvent tombés
Dans le feu
Que l’on a
Pourtant évité
D’être la proie des
Tombeaux
De nos chimères
Trop profondes
Cette chaîne des corps
Trop souvent
Rompue
Mon cœur opprimé
Tu le connais bien
Il n’a pas la parole
Ni même la pensée
Juste le principe
Secret qui
Nous visite
A sa guise
A cette nouvelle –
L’heure était
Déjà bien avancée –
Je me suis évincé
Emu d’abord
De compassion
Puis de colère –
Tous mangèrent
Et furent sans
Doute rassasiés
De souvenirs imprécis
A cette nouvelle –
La nuit dans sa
Frayeur ne
Rassurait pas –
J’ai commencé
A traverser
Des lieux
Comme des
Préceptes bien
Trop dangereux
Les morceaux
Qu’il me reste
Signes des temps
Me rappellent
A l’ordre
Ephémère
Alors toute la ville
S’annote
Devient le
Cœur et l’habit
La déchirure aussi
L’infirmité la
Guérison
La persécution
Comme l’hommage
La récompense
L’eau froide et
La mort
Elle se dresse
Devant ta face
En pas lamentés
Démon ou
Prophète
Et se révèle
Dévastée
Mauvais trésor
Ou miracle
C’est comme l’éclat
D’une lumière qui
Enflamme
Les yeux
La vue se consume
Ça rend captif
Privé de l’apparence
En sorte que
La moindre vision
Devient l’offrande
Ardente comme
Une fournaise
Peut-être
Et frappé d’un
Bel interdit
Mais si proche
D’une parole
Accomplie