lundi 29 décembre 2008

Relieve A Town


Derrière le fracas
"L'unique soutien
Au monde" : minimal
Marginal - des séries
Fantômes - ordinaires
Et limites - des séries
Provocantes - anodines
Et pourtant - discours
Eclairé sur des allures
De scène ouverte - ces
Gueules de gros tas
Ou squelettes - gabarits
Ville d'invention - végé-
Taux à la vente - cadrages
Serrés jusqu'au moment
Fatidique - où les attaches
Se brisent aux heures
De fermeture - profils
Tracés dégaines - putain
Comme c'est limite
Le soutien au monde :
L'unique le seul les
Marges - aux feux trop
Pâles ce monument s'
Etiole devient beau de
Sa brune ossature - derrière
L'attirance glaçante et
Tous à dérober comme la
Peste et cette odeur
De ratage et de mort
Qu'elle porte en
Ceinture d'explosifs
Se tenir à l'écart des
Eclats kamikazes...
Move along please
Move along

vendredi 19 décembre 2008

Inky Black


Dès l’évasion acquise


Encore tradition rêvée


Et puis des prisons des


Prisons - ces tentatives d’


Y voir un message - alors


Que c’est niet peanuts


Alors que c’est un cercle


Fermé - une irruption


Lointaine et dévoreuse


De première fois - ou


Prophète à deux balles


La ruine et c’est tout


Comme le désarroi -


Sur les bords positifs


Alors que c’est non


La partie des eaux


Disparues - en une


Seconde sous des


Fixes - là disparaît


Privation du vrai pour


Un destin fabriqué -


Consternant d’impureté


Mais le pur franchement...


Comme une langue


Refondue dans ces


Fondations relevées


De nuits fluctuantes à


Des comptoirs inaugurés


On tisse on emporte on


Disparaît - de la lumière


Dans le sillage et c’est


Tout - la casse est la


Tombe - toujours re-


Construire plus dense


Plus large et la lumière


La lumière y tombe - de


Ses mots imprégnés


Difficiles d’une vie


D’errance entourée


Il faut sortir par l’exil


Incertain - déposer


Dans ces murs une


Vie sans témoins

jeudi 18 décembre 2008

Open All Night


Light Flare 137
Mise en ligne par YK.2

Ce serait si facile -
Des parkings des
Danses avec la mort
Des gages d'existence
Le nom de ce lieu
Structures défaites
Structures amères
Odeur d'entrée - le
Prochain sur la liste
Des plafonds brûlés
Percés à jour par le
Jeu des ombres - une
Roulette russe - un truc
De trahis - seuls ils sont
Capables - des membres
Sinistres par le groupe
Les cloisons craquent
Le cruel perçant et tout
Le bordel - ce trou au
Milieu - ce serait trop
Simple sans les spectres

mercredi 17 décembre 2008

On The Other Side


Au-delà c’est nature


Jusqu’aux vagues


Interrompues par des


Roches - l’écartement


Soudain des nuages


Laisse voir des villas


Blanches mais plonge


Le reste dans le doute


Et prendre le souffle -


Le souffle qui fut ce


Mécanisme débridé


Tant d’aiguilles et de


Prises et de cibles -


Plus de se croire sorti


D’asphalte - derrière


Sa fumée bleue d’une


Chesterfield - ce paquet


Trop distraitement tendu


Qui donne l’écume - sur


Un lit inconfortable de


Clair-obscur - ce qu’on


Pouvait toucher n’est


Plus - ce trop tard en


Tout lieu - à chaque


Coin de rue blesse et


Désole mais sans regrets


Et s’en échappe ce rythme


Inquiétant - pulsation à


L’aube où ce qu’on


Pensait n’est qu’instant


Fugace - brut et sans reflet -


Extérieur c’est l’accueil


Du vide - échancrures


Brèches entailles trouées


En tout lieu pointillés


Y Songent les mêmes


Citadins - d’insulaires


Sujets ou des types


Planqués - à l’abri des


Douleurs - en entier dans


Les failles - on that side

mardi 16 décembre 2008

In This Extremity


Quiconque au croisement


De la colère de Bloy ne


Revient pas comme il


Est parti - la domestique


Imprononçable du temps :


Indifférent comme des


Fenêtres inhabitées - au


Fond des sombres à


Saisir - la fatigue est


Grande à figer ainsi


Pour noyer la déception -


Des gains à vomir - être


Sur des rails le regard


Insalubre d’un ciel aux


Défauts précieux - sur


De grandes parois il se


Fracasse et grandit la


Cité déjà mercure -


La sensation délavée


De l’espace : à l’extrémité


Plein volume où s’entassent


Des métaux et la vitesse


Et la vitesse...qu’elle fasse


Le travail - embellir -


Emboutir surtout les


Raclures et les autres


Déchets - par ailleurs


Tout est si remarquable


Même dans l’inachevé :


Vieille irlandaise entre


Deux rails - les allées et


Les venues ont le devoir


D’éloigner - d’éloigner


Je ne sais même plus


Quoi - mais d’aligner les


Détours toujours plus


Précis - sonnant la


Charge grise et sur-


Puissante rompue d’


Objectifs pastel - pour


Un feu croyant

lundi 15 décembre 2008

Coldness


Des canons ce jour


Avant : l’oppression


Par ces piliers blancs


Le dos éclairé le


Visage dans l’ombre


Durcissante - tourne


Une musique archaïque


Dans l’écho régulier des


Obstacles - au ras de


La route - percutés par


Les pneus endurcis


A cause du gel


Comme un long


Retard de la nuit -


Des liens trempés dans


Le solide et blanchis


Pour l’hiver : tout se


Paye cash et l’affront


Par ici ne passe pas


Redressement des tôles


Qui craquent sous le zéro


Pas d’autre apparence


Qui pourrait s'accommoder -


Insupportable mémoire -


De l’issue fatale : c’est


A mettre à l’hiver


Celui des pas hésitants


En apparence - inflexibles


Au dessous - et des fils


De fer autour des bras


Comme autour des


Jardins - des hommes


Engourdis à l’unité


Contrainte - défroque


Sociale plus basse


Encore et plus déter-


Minée à tuer les disciples


Emmitouflés - des arbres


De verre - enveloppes


Aux mirages tendus d’


Effets et de bruits - sur


Quel fil - une mine de


Blessures - marche ce


Récif en lignes droites ?


Pris dans le front des


Sévères tournures :


Eternal rest baby!


Eternal rest!

vendredi 12 décembre 2008

Out-Of-Shot


Une Ville Sans Nom 370
Mise en ligne par YK.2

Des protocoles la
Densité du risque l'
Epaisseur des murs
Allumés des urgences -
Au hasard nous vécûmes
De ce cantique - des accords
Pour tenir et qui sait
Revivre avec ce corps -
Ce qui paraît curieux :
Ne plus vivre dans le
Mal - sauf les séquelles
De ces combats face
Aux monstres surchauffés -
Toxique de couleur
Jaune légèrement fluo
Ne pas toucher à mains
Nues ni avaler - sans blague !
Un alibi ce travailleur
Cassé volontaire - dans les
Coursives de la tension
Vous êtes en enfer
Et les souvenirs mani-
Pulés - ce lointain mal-
Entendu : je ne suis pas
Votre ami et ce lieu est
Mort comme le presbytère
Et la chapelle - on verrait
Des grues surmontées de
Drapeaux à la gloire d'
Entreprises - bâtisseur
Destructeur - tout-en-un
Nécessaire de prendre ce
Risque - quant au mieux
On verra : il n'en reste plus
Rien - il n'en reste plus
Rien

jeudi 11 décembre 2008

Side Street


Avec l’aumône d’un


Vieux groupe fantôme -


De la folie si ça se peut -


Sans dec il m’arrive de


Voir trouble sur de bas-


Fonds - intéressante


Comme vision avec


Ce besoin d’oseille


Qui précipite tout le


Monde - c’est de ça


Qu’on parle dans le pur


Et blême matin - surgi


Au coin de l’Europe


Et d’un Saint quelconque


Rivière explosée de


Terre à l’odeur de


Fuel - déviation sous


Le tonnerre et fugitive


Percée d’un soleil


Intense - qui appelle


Au recueillement mais


D’une durable intention


C’est une chose im-


Perceptible sur le visage


Ou bien à la manière


De rivières infimes


Creusées dans la peau


Aux antipodes d’une


Démonstration aux futiles


Conséquences - s’y perdent


Délires et dénis : pris


Dans les phares du


Silence si rare de la


Ville - d’un parvis où


Ce damier menace de


Faire trébucher le


Trouble précieux -


Ou comment se garder


Du chagrin figé dans les


Maux - il est une injection


Et le signe des bas-fonds


On va tenter d’oublier


Cette merde - danse


Merdique pour la peau re-


Prise : cuir de bas étage


Un bleu dans l’esprit...

mardi 9 décembre 2008

Vertigo Attacks


Ca me fait penser


Qu’il faut se magner


Le cul - tout ça va si


Vite et si loin - et cette


Obsession du contrôle :


Brise qui s’anime entre


Les formats et les formes


D’une américaine


Entre-temps l’horizon


Décrié comme trop d’


Escrocs - leurs show-rooms


Et leurs promesses qui


N’engagent et cetera


Et cetera...Dans ces


Natures artificielles c’est


Un peu comme si le


Sommeil n’existait pas


Il balance les effets par-


Dessus bord - la com-


Passion n’y change rien


La bonté non plus : on


Reste avec des choses


Plus fortes que la


Volonté - de la toile


Traversée de part en


Part - purifiée de sa


Connerie exposée aux


Yeux des marcheurs


De plus en plus lookés


Et brusquement la nudité


S’érige en corruption


Déjà la rouille retombe


Sur la blancheur - elles


Sont encore jeunes pour-


Tant ces constructions


Et semblent se satisfaire


De l’instant torrentiel


Celui qui donne plus


De plaisir - death will


Give you more pleasure -


Seul un éternel s’éteint


Ce genre d’illusion...

lundi 8 décembre 2008

Concrete


C’est assez d’être


Ainsi énervé - de


S'abîmer contre des


Tristesses et dans ce


Puits de lumière d’at-


Tendre la fosse - la


Puissante insulte -


Ecrire sa propre


Histoire quel risque


Etrange - l’éclat d’un


Cierge bien droit


Comme une offense


Foudroyante - à brandir


Dans une nuit épaisse


A couper la tempête


Des incrustations ou


La mémoire des reliefs -


Matrice de l’esprit


Nouveau...plus rien


A foutre du temps


Comme teinté dans


La masse - un putain


De bloc ciment


Cogne cogne !


Tes mains vont


Saigner - son mal-


Heur est partout - à


Ne pas suivre - seule-


Ment à pleurer aux


Seuils composites :


Un ton coupé des yeux


Revenus - et des squares


Au béton bientôt coloré


Il sera revenant - pièce


Unique alumineuse


Aux cheveux - il y


A ce partage de l’usure


Les inventaires qui


Tuent et ce pigment


D’alcool - une pierre


Liquide

vendredi 5 décembre 2008

Devotion To Duty


Victorieux le ciel


Plein de sans mesure


A l’extrême - profond


Et prodige - un black


Power sa brume tenace


Dans tes rêves - lueurs


Jetées lueurs phobiques


Mordues d’océan d’une


Mer intérieure - d’orange


Et de jaune - de longues


Vagues amplifiées au


Sommet surpassent


Les corps - de vrais


Mortels de faux miracles


Un éclair avec des tours


Et des pièges - des salles


Up-to-date où viennent


Se coucher forêts internes


Aussitôt sa victoire amère


Choisit une ouverture en


Grande version - si triomphe


De merde : le péché


D’une pierre lancée


Sur un quai - pour l’


L’angoisse ayant son


Compte illimité - ce


Découvert sur la mer


Même si le chant des


Moteurs même si les


Cris hantés et nocturnes


De toutes agglomérations


Détournent des flots froids


Et aveugles - ne pourra jamais


Reprendre le jour à sa


Guise - impossible -


Une vraie messe au


Vin blanc - que le diable


Emporte les demeurés


Fervent minuit habitué


Des sons pathologiques


A l’acropole au-dessus sur


Un cours - victorieux du


Repos - cette gueule de


Grotesque secret...

mercredi 3 décembre 2008

City Ticking Over


Une Ville Sans Nom 372
Mise en ligne par YK.2

C'est un démon numé-
Rique que tu tiens entre
Tes mains - une sorte de
Revolver chargé à bloc
Puissance de feu phéno-
Mène - qui fait fléchir
Et réfléchir mais jamais
Reculer pour toujours
On se relève - on décide :
Je m'enfuis à porter le
Deuil depuis si longtemps
Que de poussières et décré-
Pitude respirées subies !
Il y a beaucoup d'amour
Dans la détestation
Comme un crash désarmé
Il consume - j'ai bien
Remarqué le type qui se
Balance sur la fenêtre
En saillie - bow-window
Sorti de terre plus moderne
Encore - si cela est encore
Possible - mais ce moder-
Nisme ne les retient pas
Tous sur le rebord de la
Ville - il y a les places
Et leurs habitants qui
Boivent et parient sur tout
Et n'importe quoi - il y
A des gens comme nous
Perdus dans la musique
Toujours à deux doigts
De tourner court - tant
De miroirs et de faces
Où se lisent l'élégance
Foulée par ce temps
Le brutal virage dont
On ne sait rien dont on
Sait presque tout

mardi 2 décembre 2008

Evil Eye


Voilà comme on


Devient ce que l’on


A toujours moqué :


Question de climat


Ca tombe - une averse


Même pas soudaine -


Plutôt question d’une


Absence - même si


Les vivants provoquent


Parfois ce rejet de


L’existence et que l’on


Retarde en craignant -


Ridicule d’une outrance


De sentiments négatifs -


Barbarie sophistiquée


Cette histoire de vie


Tournant à l’hystérie


Et qui donne des fois


Envie de fuir - toute


Cette mort sur du noir


C’est pour vivre malgré


Le malheur qui s’abat -


Rien d’autre - ça suffit


Semble-t-il pour attraper


Le mauvais oeil :


Fall on evil days...