Trop longtemps
Sur le toit
Des silences
Au milieu
De ces mots
De caresses
En suspension
Et de liens au-
Delà des nuages
Impossibles à
Défaire
Et même à
Comprendre
A l’orée des
Frontières entre
Les êtres
Et les corps
Dans ces mutismes
Affolés
Go To The Devil
Trop longtemps
Sur le toit
Des silences
Au milieu
De ces mots
De caresses
En suspension
Et de liens au-
Delà des nuages
Impossibles à
Défaire
Et même à
Comprendre
A l’orée des
Frontières entre
Les êtres
Et les corps
Dans ces mutismes
Affolés
Lorsqu'il
Sera tombé
Sans recours
Ni secours
Ce bruit soyeux
D'une fin
D'après-midi
Dans l'alternance
d'ombre et de
Lumière
Qui fait trembler
Le jour
Légèrement
D'abord
Pour doser le
Son cristallin
Comme on
Porte à son
Oreille le
Souvenir
D'une voix
Marcher toujours
Dans le vent
Sa présence
Obsédante
Comme un guetteur
Pressentant la
Mémoire et
Sa brume
Des frôlements
D’ailes pour
Présence
Il en reste
Des images
En morceaux
Le miroir en nous
L’esprit et la
Matière
Au-dessus de
La désespérance
De ces trottoirs
Comme une scène
L’impression douce-
Amère de pureté
Dévoilée
Des mots plein
De là-bas
Et de ville
Retrouvée
Jusqu’au
Dépouillement
De cet espace
Et de la présence
Humaine
Avant que la
Sérénité ne
Vienne remplacer
Les déchirements
Ce découpage
Épuré illustrant
L’existence
On peut encore
Entendre le cri
De ces blessures
On peut vraiment
Les entendre
Ces « je ne trouve
Pas le jour »
Ces liens à saisir
Le je meurtrier
Cette inflammation
Qui traverse le corps
Tout ce qui monte
Des brumes et que
L’on recueille
Avec tant de
Douceur désormais
Juste pour vivre
Glissé dans cette
Âme frôlée
Ce caractère
Presque liturgique
Dans l’harmonie
De ces rayons
Nocturnes
Que l’on sent
Dans l’abandon
Comme lavés
Des éclats trop vifs
Reste le sillage
La dépouille
Et la tension
Urbaine
Qui s’efface dans
Le bruissement
D’une nuit tout
Juste étoilée
Cet état d’apesanteur
Sans frontière entre
Son corps et le reste
Alors que l’on ramasse
Les bruits du vent
Devient le silence
Des ossements
Cette architecture
Que l’on apprivoise
Vrillée dans la
Mémoire
Dans les aubes
Les plus tristes
Que l’on a traversées
Les cendres muettes
De ce monde mort
En ruissellement
De vie