Ces visages
Qui traversent
La nuit
Ces pensées
Qui s’écrasent
Sur les vitres
Se tissent et
Délavent le
Sommeil
Pour en faire
Un beau mur
De matière
Dans cette
Opacité inquiète
Qui prend si tard
Et s’enfuit toujours
Quand les toits
Se parent d’une clarté
Laiteuse








