Dans le confus
Travail souterrain
Où s’effritent nos
Peines
Les sources amères
D’une atypie
Quartier défait
Que l’on reconnaît
Tout juste
Alors qu’il nous
Éloigne
Qu’il se déploie
Dans un devenir
Toujours à trouver
Le sacré
Que l’on cherche
Go To The Devil
Dans le confus
Travail souterrain
Où s’effritent nos
Peines
Les sources amères
D’une atypie
Quartier défait
Que l’on reconnaît
Tout juste
Alors qu’il nous
Éloigne
Qu’il se déploie
Dans un devenir
Toujours à trouver
Le sacré
Que l’on cherche
Les objets de ce monde
Qui se reflètent
Au-delà des fleuves
Traversant la rade
Dépourvus de traces
Visibles
Sur un rythme lent
Profondément
A l'abri du reste
De ces scintillements
A la surface
De ces pensées
Confuses
De toutes ces identités
Qui regardent la voûte
Céleste
Doucement
Simplement
Comme un sourire
S'efface sur un visage
Pour plonger loin
Et disparaître
Aux regards

Le déroulement
Indiscret
Du temps
Ces mouvements
De la main
Autant d'adieux
De lieux débranchés
De peaux croisées
Et d’obtenir cette
Impression d’existence
Déliée suspendue
Où chaque seconde
Est la morsure d’une
Éternité
Jetées entre
Deux souffles
En fusion sur nos
Visages qui se
Frôlent
En syntaxe
Interdite
Dans les mains
De quoi marcher
Même entendre
Un murmure délicat
Se poser sur la pierre
Dans les mains
De quoi surprendre
Le vide
Sur un morceau de
Terre ou de quai
Dans les mains
De quoi lâcher prise
Les bruits derrière
Soi et s’en tenir
Aux souffles
Inattendus
Ce majestueux
Glissement de
La nuit
Comme un
Bercement
Délaissant
Les flots
Reste l’écume
Luisante de
La cité
Les quais déserts
Livrés à l’oubli
Alors qu’un grand
Silence enrobe
Les corps séparés
Façades trouées
Par les ombres
Que l’on observe
Et dévore
Les stries dans le ciel
d’un doigt je les suis,
elles me chavirent, à travers
l’étoffe ouverte, et se
détachent de la blancheur,
comme des fils de soie, sillons
marquant le désir. L’empreinte
indélébile et dressée face
aux heures dans une
pénombre bleutée.
Illuminant les murs
marbrés, lambeaux
d’une cité, les mains
sur la vitre. Au rebord
d’un abîme si gracieux,
de rues entrelacées,
sur des visages revenus
en mémoire. Des coutures
contre mes années
plissées, déployées
jusqu’à l’outrance
et les risques. Au
cœur affaibli, puis
relancé, alors que
ces figures brisées
s’éloignent.
Comme on entre
Dans l'eau
En soi-même
Chair presque noyade
Et retour sur la terre
Pour retrouver
Essayer de
Retrouver
Ce que l'on entend
Battre dans le creux
D'un poème ou
D'une poitrine
Ce pur mouvement
Éclate en morceaux
Puis en sanglots
Comme des gouttes
Sur la peau
Alors que l'âme
Un peu brouillée
D'une ville
Retournée
S'embrase soudain
De l’existence visible
A ce monde en soi
De ces battements
A l’agonie à ce pur
Objet du désir
Ce noir trop lisible
Que l’on habite
Pour itinéraire intérieur
Alors que l’on se perd
Constamment
Hors du geste de vivre
Sortilège du trouble
Avec lequel on joue
Ce langage qui a
Fini par s’inventer
Dans les tours et les
Tours de ce corps
Gardant ses propres
Secrets