Comme dans
Une prière
Ou dans une
Profonde
Douleur
Les mains
La nuit se
Joignent
Comme autrefois
Le souffle dans
La poitrine a
Pu résonner
Dans le silence
Puis s'éteindre
Un instant
Face à l'horizon
Urbain
Doucement
Relevé par l'aube
Go To The Devil
Comme dans
Une prière
Ou dans une
Profonde
Douleur
Les mains
La nuit se
Joignent
Comme autrefois
Le souffle dans
La poitrine a
Pu résonner
Dans le silence
Puis s'éteindre
Un instant
Face à l'horizon
Urbain
Doucement
Relevé par l'aube
Ce temps où
Coule encore
La compassion
Il arrive que
L’on boîte
Discrètement
En flottant déjà
Hors des contraintes
A la recherche
De ce miracle
Écrit
Cette ligne pure
Pour joindre
Les mondes
Ces mondes
Trop longtemps
Ignorés
Pour d’autres
Frontières
Intérieures
Loin des lumières
Séraphiques qui
Nappent les
Immeubles
Et nos peurs
Le frémissement
Dans les sons
Ce bruit des feuilles
Caressées par
Un vent apaisé
Dans la clarté
Les couleurs
Sensibles
De la saison
Douce
Et cette terre
Enfouie
Son désespoir
Masqué aux yeux
Des autres
De ceux qui
Marchent
Alertes et
Lumineux
L’esprit souffle
Comme il peut
Sous le bel
Ordre des
Apparences
Une chose
Encore s'égare
Ces dommages
Qui valaient sans
Doute la peine
Qui se lisent
Toujours sur
Ce visage
Au terme d'
Une marche
Après le soleil
Celui qui s'effondre
Doucement entre
Terre et ciel
Ville et corps
Que l'on regarde
S'éloigner
A l'heure dite
Laissant la rive
Opposée se
Débattre avec
Les ombres
Au couchant
Se mêle les
Traits de
La peine
Quand l’horizon
Se perd
Et que la beauté
Prend soudain
Le visage de
La nostalgie
Demeure ces mots
Au bord de l’âme
Et l’écho tangible
Du néant retrouvé
Pour rendre
Au-delà de
L’impur
Cette part
Trop froide
Quand enfin
On peut saisir
Partout où
L’on regarde
Autre chose
Que la détresse
La déglingue
D’un monde
Et de ses rêves
Typiques
Survolant la
Mer intérieure
Comme un miroir
Brisé où se reflètent
Les images
D’une présence
Qui fut projetée
Quand tu achèves
Cette drôle de danse
Avec la mort
Orchestrée par
Ce combat qui
Te clouait au sol
Et cela crève
Encore les yeux
La fuite éperdue
Où l’on s’écrit
Ces mots déferlants
De plus en plus rares
Jusqu’au dernier
Morceau de vie
Que l’on voit
S’éloigner sur
La rade
Alors qu’à la surface
La sauvegarde du ciel
Illumine les toits
La forme de
Nos desseins
C’est le son des vagues
D’un morceau de bitume
Jeté dans la mer
D’une foule enivrante
Loin des chemins
Creux
Tu es ce morceau de ville
Un quai toujours pendu
Au vide
A toute les odeurs
D’une vie
Loin d’une enveloppe
Charnelle
Dans la nudité presque
Infirme d’un esprit
Qui se déploie
La distance
Que l’on prenait
Elle ressemble
A une prise
Massive de
Myorelaxant
Quand une autre
Résonance soufflait
En moi
Pour dire l’inquiétude
Et le combat intérieur
Presque une guerre
Que l’on calmait
Dans la houle
D’une poésie
Encore en chantier
Quand cela brise
Et révèle à la fois
Il suffit alors
D’un regard
D’une phrase
Ou d’un vol d’oiseau
Et l’on sait que
Se perdre est
Un trouble
Le spectre et
Ses décombres
Tu peux ouvrir
La porte à ce
Mort
Il s’installera
A tes côtés
Te regardera
Et te fera découvrir
Ce que tu as été
Sans rien savoir
Ce que tu es
Et seras
Sans mot dire
Sans même casser
L’illusion du vivant
Cet horizon construit
Comme un rêve
D’architecte
Ou ces traits
Posés pour
Signifier la
Présence
Dans ce bleu
Profond
Comme l’espace
D’une lumière
Ces montées d’imaginaire
Qui ressemblent si peu
A nos zones de silence
Dessinent les frontières
Évaporées de ce trouble
Ce que l’on était sans
Ce que l’on est à présent
Vastes chantiers qui
Transforment ces
Paysages intérieurs
Et ce mur de brouillard
En lieux où l’on chemine
Au-delà des apparences
Une brume disparue
Comme pour la
Renaissance
D’un monde
Corps et visage
Loin de ces trop
Nerveuses
Constructions
De cette cage
Trop longtemps
Aménagée
Où le silence
Sur la corde
Est ce blanc
Trop vif
Alors que sur
L’autre rive
Il y a l’intérieur
De l’art
Cette façon
D’être au monde
De la ville qui
S’ébroue
Et de ce cœur
Qui fut malade
Comme le maillon
Spirituel de nos
Enfermements
Ça emporte bien
Des choses
Mais pas tous les
Souvenirs
Ou les barbelés
Qui clôturaient
Nos lieux
Parfois ils
Semblent si
Proches
Qu'ils prétendent
Nous séparer
Du reste du monde
Et des rues traversées
Comme on se penche
Par-dessus l'horizon
Et regarde en silence
Ce qui est arrivé
Les plaies du monde
Les villes désertes
Et les foules pressées
Les hivers menaçants
Et la douceur caressante
Les êtres aimés
La terreur enfouie
-Lumière et ténèbres
Ensemble-
Que rien ne peut
Vaincre ni retrancher
Que l’on décrive ainsi
Le monde vacillant
Ou les gouffres
Profonds de
Nos maux
La fracture racée
Qui nous traverse
De part en part
C’est l’espace
Le plus libre
Le plus habité
Par nos doutes
Nuancés de nos
Couleurs
De l’effraction
Toujours de nos
Peurs
Que l’on restitue
Pour tout dessin
Au cœur des rigides
Architectures qui
Nous entourent
Les gestes
Et les pensées
Quand on
Désespère
De restituer
Cet éloignement
Sont les spectres
Reconsidérés
D’un passé qui
Descend dans
Les profondeurs
A force d’infinis
D’espoirs fragiles
Et de ruines
Bien enfouies
La plus grande
Des solitudes
Quand la terre
Finit par renaître
A la ville
Et que les corps
S’interrogent
De se voir ainsi
Toujours en vie
Le monde
Inconnu
Que l’on
Déchiffre
Dans son
Béton
Pour territoire
D’accueil de
Toutes les poétiques
De toutes les
Géographies
Ces peaux d’après
L’obscur
Qui se déploient
Comme les lieux
D’un autre temps
En sachant lire
Dans les écorces
Et les yeux du rivage
Ces rivages déposés
Le long du chemin
Je ne savais pas encore
Que l'on pouvait sortir
De son noir
Que le silence
Au petit jour
N'était qu'une
Ombre grande
Et perdue
Et que les heures
Entières couché
A l'intérieur de soi
N'étaient que la
Main de l'au-delà
La couleur de
L'atypie
Et que la moindre
De ses paroles
Aux allures d'abîmes
Pouvait se dissiper
Comme tous les
Rêves de fièvre
Dans la brève
Conscience
De ce temps
Rempli de tous
Les parfums
D’une vie
De nuages se
Transformant
Sans cesse
Jusqu’au crépuscule
D’un sourire
On s’abîme
Dans l’effusion
A l’intérieur
De chacun
Pour rejoindre
Toujours la
Lumière des
Paysages
Corps tombant
Puis délivré
Des prisons
Comme une
Fontaine nous
Désaltère
Le cœur fait
Ce retour
Sur lui-même
Il a tenu
Sanctifié
De ta main
Voila le bien
Et le seul
Le souffle
Retenu que
L'on tient
Dans nos bras
Loin de la
Captivité
De la mort
Et de ces
Villes ravagées
Aux pieds d'un
Temps sacrifié
Ça relève
De la tristesse
Émerveillée
De sentiments
Cabalistiques
Que l’on aimerait
Comme les bribes
D’un autre monde
Où les morts
Se réveillent
Et rassemblent nos
Êtres démembrés
Les morceaux
De ruines d’une cité
Engloutie
Et parfois nos propres
Décombres
Et tout ce qui
S’en va si
Violemment
La musique
Aussi des liens
Quand on s’est perdu
Dans les ombres
Et les murs
Le noir encore
Qui recouvrait
Les portes
Les textes en soi
Légués par on
Ne sait qui
Ni quoi
Devenu les couleurs
Changeantes
D’une quête
Alors que tout
Était là
Bien enfoui
Dans tout
Ce qui laisse
Entendre
Le vide
Avec pour seul
Regret l’onde
D’un fleuve
Qui s’écoule
Toujours à contre-
Courant
D’un seul trait
On qualifie les
Contours
Ce dessein étrange
Que le cerveau ne
Capte pas
Ce mur devenu
Voile diaphane
Moins dépossédé
Que méfiant toujours
De la distance
Celle qui sépare
Les mouvements
Du corps du
Bruit de la ville
Simple figure
D’espace
Devenu la synthèse
De ces visions
Écartelées
Comme les pierres
Que l'on distingue
Qui menacent les organes
Ou stoppent les flots
Des cheveux qui
Retombent sur
Un visage
Qui semble écouter
les notes et les arpèges
D'une courte averse
L'air absent
Illuminé de sons
Légers
Alors que la rade
Étale sa pureté
Immaculée
Pour un temps
Sous le coup
D'un soleil
Paisible
Dans la recherche
Pure de
Cette poésie
Des pensées
Qui s’est parfois
Perdue
Dans son dédale
De parcs et d’impasses
De formes et couleurs
Reposant sur la mort
Ces bouts d’âme
Pris dans les jours
Contre le vent des
Nuits intérieures
Ceux qui flottent
Dans cette longue
Errance intérieure
Dans tous les
Recoins de
Leur monde
Qui parviennent
A s’arracher aux
Tourments
Comme on court
A côté de la clarté
Et qui finissent
Par la rattraper
A la source des
Villes traversées
Et des yeux aimés
Ceux-là sont au
Seuil d’un art
Qui commence
Rien d’autre
Qu’un cadastre
Où l’on interroge
Les parcelles de
L’atypique
De cette forme
Étrange que l’on
Érige peu à peu
Pour tout dialogue
Avec l’extérieur
Sa mesure exacte
Comme prisonnière
De ces grilles
Qui n’ont rien
D’imaginaires
Replié sur ses
Propres secrets
Cette légère
Rupture dans
L'enchaînement
Des idées
C'est comme
L'angoisse
Grandissante
L'angoisse de
Voir se rapprocher
Les parois de
Cette cage
Alors que l'on
Traverse une
Esplanade
Séparant des
Façades en verre
Et que rien
Ne dégage les
Abords de nos
Édifices intérieurs
On contemple
Les rougeurs
Du couchant
Comme on trouve
Le soir
On peut lire
Sur les traits
De son visage
Des paroles
D'évangile
Ou des murmures
S'élevant
D'immeubles
Parfaitement
Alignés
Les portes
D'un enfer
Endormi
Ni malheureux
Ni défait
Juste concentré
On dirait que
L’époque tremble
Que les caresses
Se font piétiner
Comme un rivage
Envahi soudain
D’une épaisse écume
Alors que les réseaux
Doux de la peau se
Transforment en rides
Et que la note
Stridente de la
Violence laisse
Des zones sombres
Reste que le soir tombe
Sur les douleurs
Du cœur
Et sur les heures
Perdues des
Sentiers solitaires
La transparence
Intangible
D’un blanc
Ou d’un bleu
Devient la
Plénitude
Le regard
Et l’âme
Sur le vide
Absolu de la
Nuit sur la rade
Où l’on ne perçoit
Plus l’éclatant
Paysage de la
Blanche
Juste des
Résonances
Et des formes
La fluidité
D’un courant
Et le souffle
Du froid
Ce n’est plus
Vrai
Seulement
Le signal
Abstrait
De notre
Existence
Les très anciens
Drames qui sont
Toujours les nôtres
Comme ce besoin
D’un ciel
Et de tout ce
Qu’il porte
Des feuilles
Et des visages
Absents
Qui parfois
Manquent
Et qui parfois
Recouvrent
Le mal du monde
En faisant passer
L’hiver
Et les prières
A peine
Murmurées
D’un monument
Taillé dans le rouge
Ni au jour
Ni à la nuit
Debout au
Crépuscule
Comme ce danger
Est l'exode
Loin de soi
Quand on a
Reconnu
La douleur
Ces rectangles
Sombres qui
Peuplent
L'horizon
Qui portent
En eux le
Souvenir
Des siècles
Cette fin
Maintenant
Démentie
Toujours
Mangé d’
Espace
Dans le
Silence
Habité
Au cœur
De la nuit
Où s’entremêlent
L’humanité défaite
Et les corps
Étranges
Ces lumières
Qui prolongent
Le sens
Le mouvement
Furtif des ombres
Nocturnes sur
Le boulevard
Qui semblent
Trouer le réel
Au-delà des
Choses qui se
Débattent
Dans le noir
Dans le pur et
Blême matin - surgi
Au coin de l’Europe
Et d’un Saint quelconque
Rivière explosée de
Terre à l’odeur de
Fuel - déviation sous
Le tonnerre et fugitive
Percée d’un soleil
Intense - qui appelle
Au recueillement
D’une durable intention
C’est une chose im-
Perceptible sur le visage
Ou bien à la manière
De rivières infimes
Creusées dans la peau
Aux antipodes d’une
Démonstration aux futiles
Conséquences
S’y perdent délires
Et dénis : pris
Dans les phares du
Silence si rare de la
Ville - d’un parvis où
Ce damier menace de
Faire trébucher le
Trouble précieux -
Ou comment se garder
Du chagrin atypique
Figé dans les
Maux
Le brouillard
Déborde et monte
Jusqu’au tablier
Du levant
Qui semble
Toujours en
Partance
Et dont le chant
Survit à tous
Les passages
De cette ville
Mal recousue
Dans l’interstice
D’époques en sang
Avant d’être l’image
Nettoyée de l’intérieur
D’un mauvais temps
Épuisé
Au morcellement
Confus et chaotique
On oppose ces
Lignes rivées
À la lettre
Au flot amer
Qui monte
Au visage des
Bourreaux
On oppose cette
Force dramatique
Aux images
Errantes ces
Rumeurs de la rue
On oppose ces
Paysages scrupuleux
La fange des
Mots accumulés
Qui survivent
Au milieu des
Choses vivantes
Et des choses inertes
C’est une sorte
De salut
L’étude acharnée
De ses aspects
La seule inquiétude
Infatigable
Des volumes
Sombres
Qui entrent
Dans la lumière
Quand - épars
Ou divertis -
On les regarde
Comme les fragments
D’une existence
Éparpillée
Avant qu’elle ne
Comprenne
Le sens de cette
Eau noire
Qui semblait
Tout recouvrir
En soi
Et comme ces
Voies nocturnes
Deviennent alors
Le plus clair
Des chemins
Ce qui reste
De l’équilibre
Tout un univers
Mis à plat
Qui étais-tu ?
Dans cette cage
De verre
Série de paysages
Et de visages
Tout juste
Appréhendées
Et pas toujours
Saisis
Le cœur éclatant
De couleurs et
De façades
Des compositions
Alors que tu n’étais
Qu’une géométrie
Cachée
Ces rémanences
Partout
A la surface
De ce monde
Intérieur
Ces visages
Qui reviennent
Des ombres furtives
Et des froissements
Quand décante
Le jour
Sa légèreté
Celle des voiles
Face au passage
Et déchirures
Déjà loin et
Oublié à cette
Heure
Tardive à voir
S’écouler
Un boulevard
Dans le silence
Nous y voyons
Les choses
Incurables
-Et cela laisse
Des traces-
Des cicatrices
Et des plaies
Ces marques
Qui lézardent
Le trottoir
Des marques
Mémorables
Et des révélations
Abstraites
-Les bas-côtés
Indéchiffrables-
De nos marches
Des histoires
En conséquence
Puis l'être
Qui s'éteint
Un angle mort
Alors qu'appuyé
Sur une canne
Le baiser et la
Promenade plantée
Se posent sur
Les braises
Qui subsistent
De la vie
L'image de
Ce continent
Qui finit ici
Alors que l'on
Foule du pied
Ce territoire
Étranger
Ce qu'on voit
A travers
La moindre
Lumière
De nos pas
C’est bien ainsi
Que l’on perçoit
Ces bouts d’éternité
Qui portent encore
La brûlure du mal
Comme on ère
Dans les paysages
Urbains
Ces présences encloses
Nos fragments de nuit
Que l’on masque
Pour trouver la
Force extérieure
D’être irradié par
Le monde
Sans rien attendre
Qu’une sorte
De grâce
Pour ne pas
Interrompre
Trop tôt
La course
Jadis les déments
Les mendiants
Et les saints
Comme des arbres
Transplantés dans
Les villes
Que les étourneaux
Malmènent
Et qui se mettent
A sourire tristement
Redevenus les
Primitifs
Cette sorte
De présence
Trop familière
Que l'on oublie
Avant qu'ils
Ne soignent
A nouveau
Les yeux révulsés
De soleil
Il est des heures
Pour se disséminer
Dans l’espace et
Le temps
Jusqu’à bouger
Dans le flou
Puis disparaître
Totalement
Comme cette
Automobile
Qui rentre
Dans la brume
Jusqu’au rouge
Étalé de ses phares
Puis mot à mot
Écrire ce qui
Détruit la distance
En équilibre
Précaire dans
Le trouble
Du vide
On ne voit
Plus d’affiches
Qui battent
Au vent
Sur des murs
Lézardés
Mais nos regards
Sont éclairés
Riches de ces
Méprises
Des possibilités
Floues du
Monde
Ces déchirements
De l’histoire
Contre l’agitation
Apaisante
Pleine de
Silhouettes à
Peine découpées
De ces rêves
Confus à
La réalité
De ces rayons
Tournoyants
Aux images
Familières
Boulevard
Et façades
Modernes
Presque égarés
Quand la nuit
Remplace
Le soleil
Au bord
D'un abîme
Où tombent
Toutes les
Traces
Et les blessures
Le plus dépouillé
De la forme
Ce qui s’imprime
Au fond des yeux
Quand on saisit
La danse de
La lumière
Et qu’elle aveugle
Au fil d’un trottoir
Au détour d’une voie
Dans ce brouillard
Qui transforme
Les choses
Il reste l’écorce
Du réel
Et le sentiment
De la disparition
Des frontières
Entre le corps
Et l’extérieur
Et de jeter
Une ombre
Sur les mots
D’en faire
Toujours
Un monde
Disparu
Traces de
L’effervescence
Urbaine
De sa fragilité
Quand une ombre
La recouvre
Qu’elle termine
Gisant dans la peur
Ou dans les nuits
Sans sommeil
Elle reste le
Plus beau
Des voyages
Dérouler
Cet infini
Rituel
Qui permet
De survivre
Dans le désordre
Et la beauté
Chaotique
D’une cité
Lovée dans
Les pierres
Quand la
Pesanteur
Est vaincue
Les traces
D’humanité
Transcendées
La mémoire
Dans la simple
Nudité de la
Rue