lundi 3 décembre 2007

Un Matricule


A ces gens pour qui la vie

A perdu un sens si faibles et

Si forts de leurs faiblesses qui se

Déplacent en transfert se couvrant

De chiffres monstrueux

C’était difficile de se réjouir”

De continuer dans la ville

La vie quotidienne


Leurs pensées sont des gardes

De la folie des menaces du

Découragement qui toujours se

Montre plus pressé un bijou

Précieux une Jaeger-LeCoultre

Il me l’a montrée en me faisant

Jurer de n’en parler à personne

Ce n’est pas le vol qu’il re-


Doutait pas le vol non

Il ne voulait pas qu’on le

Pense riche il ne l’était pas

Et puis de toute façon la montre

Il ne la portait pas dans la vie

De tous les jours : les courses au

Traiteur italien un verre de vin

A l’Hemingway pourtant à l’opposé


De son quartier : “J’y suis bien

C’est un endroit calme et dans

Cette ville c’est rare” il expliquait

Son choix de cette façon et remettait

La montre dans son boîtier d’origine

L’appartement donnait sur une cour

D’école une école catholique

Cris d’enfants sonneries...


Avec le temps la plupart

Des vieux avaient pris l’habitude

De vivre à ce rythme scolaire

Réveil 8 heures pour la rentrée

Fin d'après-midi 17 heures avec la

Fin des cours volets fermés 20

Heures et télévision pas mon

Vieux celui qui m’avait recueilli


Un matin chaotique encore plus

Chargé que d'ordinaire à l’époque

Moi c’est surtout les trompettes

Que je faisais sonner : je ressemblais

A un chat malade des plaques des

Morsures et sauvage le vieux m’a

Préparé un petit-déjeuner voilà presque

Clean et sociable au moins avec lui


La Jaeger il me l’a promise

A une seule condition :

Que je ne la porte jamais

C’est une rescapée qui ne

Supporte plus la lumière vive