mardi 11 septembre 2007

Wild Beast


Des taches d’encre un fil conducteur

Une bière des Winston Lights

Un sosie malveillant qui arme

Mon esprit se lance sur l’opinion

Des vies et des fins

Au commencement défunt

Il n’y a que des rames de métro

Imaginaires et souterraines


Des lignes sur les axes et des

Horaires de départ et d’arrivée

Toute une vie battue par les minutes

Les arrêts et les corps mal armés

Contre les heures filantes comme

Des flashs d’information continue

Don’t be so long suffering

Où dois-je me rendre pour cela ?


Où dois-je descendre exactement

Pour absorber les chocs l’écho

Les radiations d’un voyage solitaire

Au plus près des ombres ?

Seulement accompagné par l’état

Comateux d’une voix toujours

La même qui coule des édifices

Un liquide sur les derniers enduits


Glaçures incrustations non lissées

Lentement rayent les carrosseries

Comme si elles se vengeaient

Au passage elles seront encore

Là renouvelées par des mains

Nouvelles aux doigts jaunis (déjà)

Cela ne prendra pas longtemps

Cela ne sera pas long avant qu’elles


Empoignent le noir de fumée noir

Thermique sous les couleurs laquées

Suprématie d’un genre dangereux

Essaie encore d’y croire après ça

Malgré les flashs et les parterres entre

Les annonces et les city shops

Essaie encore à la fin tu seras sauvé

Même si les promesses n’engagent que...