Cet état d’apesanteur
Sans frontière entre
Son corps et le reste
Alors que l’on ramasse
Les bruits du vent
Devient le silence
Des ossements
Cette architecture
Que l’on apprivoise
Vrillée dans la
Mémoire
Dans les aubes
Les plus tristes
Que l’on a traversées
Les cendres muettes
De ce monde mort
En ruissellement
De vie