Contre la solitude
Des mots
Dans les eaux
Moirées de
Sa mémoire
Des empreintes
Comme un esprit
Se dessinent sur les
Murs de la ville
Les signes d’un
Mouvement que
L'on amplifie
Quelques feux
De naufragés
Dans les nuits
D’un monde
Déplacé
Go To The Devil
Contre la solitude
Des mots
Dans les eaux
Moirées de
Sa mémoire
Des empreintes
Comme un esprit
Se dessinent sur les
Murs de la ville
Les signes d’un
Mouvement que
L'on amplifie
Quelques feux
De naufragés
Dans les nuits
D’un monde
Déplacé
Ce combat
Avec le noir
Des années
Telluriques
A l’affût de
Ces plans
Si difficiles
A lire
De ces douleurs
Laissées à leur
Sort
Nourries
D’imaginaires
Et de peaux
Livrées au soleil
Pour enfin
Relier ses
Mondes
Intérieurs
Ce qui perce
Le visage
Jeunesse
Éclatée
D’autres
S’enracinent
Et glissent
Sur la laideur
D’un monde
Comme sur
Les courbes
De ces rêves
Bordés
D’incertitudes
Ce dernier visage
Se vole et se
Rattrape
Comme on respire
Cet air d’un large
Échoué sur
Des quais
Démon des peaux
Et des ombres
Dévorantes à
Porter
De ces territoires
Entrevus
De ces mélodies
Entendues
Quelques flammes
Façonnées pour ne
Pas d’éteindre
Et des voies
De traverse
Ce corps allongé
Qui revient d’un
Enfer
A l’écoute toujours
De ce monde
Tout entier à
Nos pieds
On entend le
Souffle et
Les fibres
Du vivant
Quand rôde
Cet empire
Qui se propage
Que l’on déjoue
En détournant
La peur comme
Un fleuve
Un boulevard
Que l’on contourne
Sa toute puissance
Naturelle devient
Ressource
Et doux sourires
Que l’on veille
Lentement du
Brouillard
Tout s’échappe
De la peur
A l’errance
Jusqu’au néant
De la mort
Désincarnée
Parabole de
La ville qui
Se dérobe
Et qui frappe
Au visage
Toute enrobée
De son avenir
De sa peau
Désirable
Qui s’étend
Jusqu’aux vallées
Désormais ennoyées
Tu as dévoré
Ce qui restait
D’une présence
Pour aller vers le
Désir impérissable
Les heures vaines
A se demander
Si tout peut
S’effacer ainsi
Dans cette
Pièce baignée
D’une étrange
Lumière
Où s’échouent
Gracieusement
Les bruits d’une
Vie indéfinie
Ça compose
Les jours
Ceux que tu
Déposes l'un
Après l'autre
Quelque chose
D'écrit
Le vent tiède
contre les
Tempes
Douceur de
Saison pour
Creuser les
Joues
Et maintenir
En vie
Caressant à l’envi
A l’aube éthérée
Ramures et plis
Or de tes rêves
L’horizon découvert
Ce n’est pas
La manifestation
De l’ombre
Pas davantage
L’effacement
D’une image
Ces traits
Presque fantômes
Qui submergent
Par leur évidence
Le chaos gémissant
Demeure le mouvement
Tendu vers la grâce
L’épanchement
D’un amour
Loin des accents
Désespérés
Le souffle séparant
Le bruit d’une présence
De son regard posé
Comme un psaume
Qui semble prendre
Possession de l’espace
De son mystère
A peine effleuré
Des orages à
La sérénité
De l’après
Jusqu’au blanc
Aveuglant du
Jour
Qui transforme
Jusqu’aux formes
Agrégées que
L’on voit
Comme des
Ombres à peine
Masquées
La portée des mots
Et celle des corps
Les parfums qui
Tournent dans
L’air du soir
Puis le timbre
De cette aurore
Où tout bruisse
Doucement avant
De foisonner
Des motifs
Obstinés de
L’existence
Des lambeaux
De ce qui manque
Dans les moindres
Détails de cette
Illusion tonale
Où chaque parcelle
De vie semble
Noyée
Happée par
L’exil intérieur
Ces périphéries
Contre nos vies
Textures
De peau qui
Nous guident
Comme un
Dernier regard
Sur la ville
Elle a cessé
De marcher
Sur mes talons
Seul ce visage
Surgit à mes yeux
Le terme proche
Ou seulement
Supposé
Comme la saison
Égarée de la peur
Qu'elle s'éloigne encore
Pour cette aurore
Illuminant les artères
Toutes neuves
Et l'enfant terrifié
Dans le brouillard
Entre les rives
Étranges de la
Parole
Ces grands blocs
D’immeubles
Aux allures d’ascèses
De la matière écrite
Tout se réduit soudain
A quelques postures
Éclairées ou dans
La pénombre
Quand le souffle
Se fait de plus en
Plus rare
Dérivant d’une
Pose à l’autre
D’une place à
L’autre
D’une ombre jetée
A l’autre
Au seuil d’une
Mélodie tout
Juste parlée
Le clair-obscur
Incessant
Sans abdiquer
Aucune des houles
Ces langages
Précédents
Si différents
De ces foules
Et de leurs
Mouvements
Contraires
Portés par le
Sang des mots
L’esquisse
D’un ordre
Illusoire
Reste la dualité
Sublime
Ces territoires
Que rien ne
Définit
Sur les ruines
Éclatées
On arrache
De nouvelles
Étincelles
Aux mondes
Réconciliés
On voudrait
Les habiter
S’en vêtir presque
Pour arpenter
Les rues difficiles
Que des nuages
Isolent
Brume de chaleur
Qui s’immisce
En moi
Soudain rempli
D’un fraîcheur
Bienvenue
Et d’une absence
Douloureuse
Sa volupté
Dans la lumière
S’élève par pans
Successifs
Ce temps éternel
De la beauté
Si peu concerné
Par la mort
Entre murmure
Et violence
Le plus beau
Tombeau pour
Nos voix
Quand lasses
D’errer elles se
Fixent sur
Le souffle brisé
Des mots
L’ultime question
Détachée
Des ports