Tu marches
Sur des trottoirs
De notes secrètes
Dans l’impossibilité
De traduire
Les sentiments
Alors que tu les vois
Mais sans les atteindre
Tout se déroule ainsi
En clair-obscur
Dans cette triste
Marche linéaire
Dans une ronde
De fantômes
Intérieurs qui
Semblent tout
Éteindre
Les ombres
Et brouillards
Qui dressent
Tant de murs
Et que tu perces
Parfois
Pour capter enfin
L’infinie beauté
D’une expression
Sensible