On peut parler
De conjecture
Céleste
Ou de plongée
Dans l'obscurité
Par n'importe
Quel moyen
Supportable
Ce moment
S'efface toujours
Le gris qui se
Mêle à tous
Ces blancs
Alors que reste
Éveillée cette part
De soi et de chair
Bien trop éloignée
Go To The Devil
On peut parler
De conjecture
Céleste
Ou de plongée
Dans l'obscurité
Par n'importe
Quel moyen
Supportable
Ce moment
S'efface toujours
Le gris qui se
Mêle à tous
Ces blancs
Alors que reste
Éveillée cette part
De soi et de chair
Bien trop éloignée
Dans les plis
Palpitants
De la nuit
Ces virages et
Tremblements
Soleil éclaté
De fatigue
Et moteurs
Comme un
Parfum passé
Brisant les mots
Qui survivent
A cette heure
Prenant à
Bras-le-corps
Toutes les
Errances
Ces traverses
Que l’on croise
En train de
Disparaître
Et de vivre
D’une même
Langue
Ça procède
D'une illusion
Ce champ
Étendu de la
Représentation
Tout te traverse
Et te détruit
Cette enveloppe
Charnelle
Si peu protectrice
Comme un esprit
Mis à nu
Absolument
Inaccessible
Totalement
Sans défense
Cette fine
Pellicule
Qui sépare
Des autres
Et des lieux
Arpentés
Indissoluble
Dans le temps
Ces nerfs
A la surface
Du corps
Contre les
Douleurs
De chaque mots
Prononcés
Détournés de
Leurs cours
Comme une
Déviation
Ces travaux
De filaments
Et de fibres
Presque la
Texture
D'une chair
Comme pour
Relier des lieux
Submergés
Par la volupté
D'un ciel ouvert
Jusqu’au halo
Du matin
-De ce temps
Suspendu
Aux heures
Visibles-
Tes îles cachées
Résonnent
D’une peine
Au ponant des
Choses
Tu ne livres
Pourtant
Qu’un simple
Soubassement
Ces notes
Qui se dressent
Et ces battements
De ville
Ces guerres passées
Qui se lisent dans
Le corps
Ces passages
Et ces notes
Qui ne prennent
Plus la peine
On les voit
Qui traversent
Les places
Les séquelles
De nos luttes
Irradiant les
Radios
Pourquoi je cours et
Je cours sans cesse
Pour que la vie
Ne se brise
Cette tristesse
Errante
Et son rire
Parfois
Lumineux
Où brûle
La mémoire
Au seuil des
Terres habitables
Au-delà c’est
La mort
Ces rues
Livrées à nos
Doutes
A leurs musiques
Stériles