jeudi 18 septembre 2025

Les Toits (2)

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut parler
De conjecture
Céleste

Ou de plongée
Dans l'obscurité

Par n'importe
Quel moyen
Supportable

Ce moment
S'efface toujours

Le gris qui se
Mêle à tous
Ces blancs

Alors que reste
Éveillée cette part
De soi et de chair

Bien trop éloignée

mardi 16 septembre 2025

Le Bruit du Vent



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les plis
Palpitants 
De la nuit

Ces virages et
Tremblements

Soleil éclaté
De fatigue

Et moteurs 
Comme un 
Parfum passé

Brisant les mots
Qui survivent
A cette heure

Prenant à
Bras-le-corps
Toutes les
Errances 

Ces traverses
Que l’on croise

En train de
Disparaître

Et de vivre
D’une même 
Langue 


 

lundi 15 septembre 2025

Enveloppe

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça procède
D'une illusion

Ce champ
Étendu de la
Représentation

Tout te traverse
Et te détruit

Cette enveloppe
Charnelle
Si peu protectrice

Comme un esprit
Mis à nu

Absolument
Inaccessible
Totalement
Sans défense

Cette fine
Pellicule
Qui sépare
Des autres

Et des lieux
Arpentés 


vendredi 12 septembre 2025

Renaissance

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Indissoluble
Dans le temps

Ces nerfs
A la surface
Du corps

Contre les
Douleurs
De chaque mots
Prononcés

Détournés de
Leurs cours
Comme une
Déviation

Ces travaux
De filaments
Et de fibres

Presque la
Texture
D'une chair

Comme pour
Relier des lieux
Submergés

Par la volupté
D'un ciel ouvert

jeudi 11 septembre 2025

Du Point de la Nuit

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Jusqu’au halo 
Du matin

-De ce temps
Suspendu

Aux heures
Visibles-

Tes îles cachées
Résonnent

D’une peine
Au ponant des 
Choses

Tu ne livres
Pourtant 

Qu’un simple
Soubassement

Ces notes
Qui se dressent
Et ces battements
De ville 




mercredi 10 septembre 2025

Entendre

 image

 

Ces guerres passées
Qui se lisent dans
Le corps

Ces passages
Et ces notes

Qui ne prennent
Plus la peine

On les voit
Qui traversent
Les places

Les séquelles
De nos luttes
Irradiant les
Radios



mardi 9 septembre 2025

Errante

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi je cours et
Je cours sans cesse

Pour que la vie
Ne se brise 

Cette tristesse
Errante 

Et son rire
Parfois
Lumineux

Où brûle
La mémoire

Au seuil des 
Terres habitables

Au-delà c’est
La mort

Ces rues 
Livrées à nos
Doutes

A leurs musiques
Stériles