Ces marées profondes
Qui portent nos peines
Détachées de
Cette douleur
Sa propre douceur
Qui s’éveille à la clarté
Elle est un monde
Qui se passe de
La parole
Ce que l’on prend
Alors pour des pleurs
Est un songe
Au fond de
La vie
Go To The Devil
Ces marées profondes
Qui portent nos peines
Détachées de
Cette douleur
Sa propre douceur
Qui s’éveille à la clarté
Elle est un monde
Qui se passe de
La parole
Ce que l’on prend
Alors pour des pleurs
Est un songe
Au fond de
La vie

Seul le visage
S'est imposé
La rive opposée
Celle qui a trouvé
La paix
Ces marques
Délicates qui
Le parsèment
Des premières
Heures du jour
Aux fatigues
Relevées
Les fibres
De son être
Celles qui
Courent sous
Les trottoirs
Ramènent
Toujours à
Ces traits
Que l'on garde
En vie

Subtils retours
Des effets délétères
Rehaussés par
La connaissance
Ce que l’on sait
De nos ambiguïtés
De nos façades
Extérieures
De ce palais
Fantôme en nous
D’une clarté tombante
Sur le point d’agoniser
Pour ces pleurs lointains
Ces peurs éteintes
Les traces de nos pas
Qui s’effacent et
Demeurent

De l’état physique
Émarge tant de
Révoltes…Répandues
A longueur de voies
Localisées – puis d'un
Intérieur donnant sur…
Tu tombes à la renverse -
C’est comme un coup
Mauvais sur la tête -
Un contraste violent…
L’artificielle du dessous
Celle du jour – elles se
Mélangent au fond…
Éblouissent le temps
De faire la distinction -
De repérer sur un plan
Les adresses les
Symptômes – les
Notes insipides à
Côté du sable…Dans
Ce mutisme qui te
Protège…Jusque-là…
C’est-à-dire jusqu’à
La prochaine…Que tu
Prendras en photo –
Pensant à ce “Camera in
Conflict”…

Le corps toujours
Noué aux blessures
Aux déchirures
Dans la chair
Portée au vif
Pour d’autres
Lieux
Reflets fugitifs
Sur la peau
Qui nous perd
Ou nous enveloppe
D’un horizon à
L’autre
De nuits désolées
En jours retrouvés
Dans l’éveil
Anxieux d’
Une figure
Ajournée
Les couleurs
De part et d’autre
De cette infinie
Blancheur
Ce trait noir
Pour un tirer
Un monde
Son dialogue
Tragique avec
La nuit
Ses résonances
Nouvelles
Morceaux de paysages
Taillés dans ce noir
Rudes éclats
De ce qui sépare
Pour tout sommeil
Et paradis perdu
Demeure pourtant
Les présences
Accordées par
Le hasard
Dans le confus
Travail souterrain
Où s’effritent nos
Peines
Les sources amères
D’une atypie
Quartier défait
Que l’on reconnaît
Tout juste
Alors qu’il nous
Éloigne
Qu’il se déploie
Dans un devenir
Toujours à trouver
Le sacré
Que l’on cherche